8 décembre

RETRAIT DU PACTE DE RESPONSABILITE !

Tract du comité POI de Sainte-Luce (cliquer sur l'image pour le visualiser en plein écran) :



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29 novembre

Les responsables CGT et CGT-FO d’Arcelor Mittal refusent de rencontrer Hollande

La presse en a fait ses titres : « François Hollande est de retour à Florange ». Les discours et les mensonges, ce n’est pas cela qui a manqué. « Satisfecit de l’Élysée où l’on convient que “ArcelorMittal a respecté ses promesses et va même au- delà (…).” “Par rapport à ce qu’on a pu craindre et même en comparaison avec d’autres fermetures, il n’y a pas photo”, résume laconiquement un conseiller de l’Élysée. “Si on avait su que les choses se pas- seraient si bien, on aurait signé tout de suite”. » (Le Figaro, 24 novembre.)
Toute la politique du gouvernement Hollande-Valls aux ordres des capitalistes est ainsi résumée :

1 000 suppressions d’emplois ! Les hauts-fourneaux fermés, et pour eux…
« Les choses se passent si bien ».

À Florange, les délégués FO et CGT ont refusé de rencontrer Hollande lors de sa venue. Ils ont expliqué à Informations ouvrières, hebdomadaire du POI, pourquoi :

- « A Florange, en 2011, on était 2 900, aujourd’hui, nous sommes 2 100, et dans six mois, moins de 2 000 ! À cela, il faut ajouter les 800 postes de sous-traitants supprimés dont personne ne parle » (Jean Mangin, délégué FO).

- « La question reste le redémarrage des hauts-fourneaux. On veut bien discuter avec Hollande, à condition que ce soit sur la base du redémarrage des hauts-fourneaux et de la garantie des emplois. Sur Florange, en trois ans, on a perdu 1 000 emplois et on en perdrait encore 500 dans les trois ans à venir. Ce ne sont pas les 30 CDI annoncés qui y changeront quoi que ce soit » (François Lopera, délégué CGT).

- « La visite de Hollande, c’est de la pure communication, car les destructions d’emplois continuent : l’usine Tata Steel (qui fabrique des rails), à Hayange, vient d’être vendue à un fonds de pension » (Yves Fabbri, ancien secrétaire de la section CGT Florange).

En refusant de rencontrer Hollande, en affirmant que la politique de ce gouvernement est celle des patrons, les responsables syndicaux CGT et CGT-FO d’ArcelorMittal ont dit ce que pensent tous les travailleurs : la politique du gouvernement, c’est l’accompagnement de la liquidation de la sidérurgie, l’accompagnement et l’organisation des plans sociaux dans toutes les branches.

« Le désastre social et politique auquel conduit l’orientation d’un gouvernement tout entier subordonné à l’Union européenne et à la classe capitaliste ne peut plus être masqué. Au moment où, en plein marasme, ce gouvernement annonce de nouvelles contre-réformes contre le droit du travail et les droits syndicaux ; au moment où Valls envoie une lettre à Bruxelles pour détailler la liste des prochaines contre- réformes à venir ; au moment où PSA annonce un nouveau plan de suppressions d’emplois, une question domine toutes les autres : bloquer ce gouvernement, bloquer cette politique qui conduit tout droit à une catastrophe sans précédent ».

(éditorial d’Informations ouvrières, 25 novembre).

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15 novembre

Assez de l’austérité du gouvernement Hollande/Valls !

RETRAIT DU PACTE DE RESPONSABILITE !

Le POI était présent dans la manifestation organisée par le collectif 3A 15 novembre à Nantes. Voici le tract que ses militants ont diffusé :


Cliquez sur la vignette pour le visualiser

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24 octobre

Le gouvernement Hollande-Valls s’attaque aux allocations familiales

Avec son pacte de responsabilité, le gouvernement Hollande-Valls entend donner 40 milliards d’euros aux patrons et « réduire les déficits publics ». Avec ce pacte de responsabilité, il prévoit 50 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et les budgets sociaux.

En ce qui concerne la Sécurité sociale, ce sont 10 milliards d’euros de coupes dès l’année prochaine. Traduction pratique ? Un fait parmi d’autres : cette semaine, le gouvernement annonce 700 millions d’euros de coupes dans les prestations familiales. Pour ce faire, il remet notamment en cause un des principes fondateurs des allocations familiales : le droit égal pour tous aux prestations. C’est tout le principe de base de la Sécurité sociale qui est touché. Que ce soit pour la maladie, les allocations familiales, les retraites, la Sécurité sociale de 1945 a institué des droits ouverts à tous les assurés, quelle que soit leur situation financière. Cette règle est une condition pour que toutes les prestations soient un droit. Si les prestations ne sont plus un droit, alors la Sécurité sociale n’est plus le régime obligatoire pour l’ensemble des salariés. C’est la voie ouverte à un régime de base pour les plus défavorisés et aux assurances privées pour les prestations que le régime obligatoire ne couvrira plus.

Cette même semaine, le gouvernement a fait voter la partie « recettes » de son budget . Et là, pour les patrons, ce sont 20 milliards d’euros d’exonérations fiscales pour le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).

Ce gouvernement en crise, isolé, est entièrement aux services des capitalistes et des spéculateurs.

« Tout faire, sans attendre, pour opposer le rapport de force sur le plan direct de la lutte de classe afin de faire céder ce gouvernement : n’est-ce-pas le premier acte de rupture avec ce gouvernement, ses institutions et les traités de l’Union européenne ? C’est ainsi, à notre avis, que sera ouverte la voie à une issue politique conforme aux aspirations de l’immense majorité. 
Nous sommes tous conscients que ce pays va à la dérive. A tout instant, une crise majeure peut surgir. C’est pourquoi, bâtir une perspective politique est inséparable de l’action pratique qui en permet la réalisation. Ce qui se concentre aujourd’hui dans le combat pour le retrait du pacte de responsabilité, de chacune des mesures et contre-réformes qui y sont liées » (extrait de l’adresse du conseil fédéral national du POI).

Nous vous appelons à venir discuter de toutes ces questions dans les assemblées-débats du POI.

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18 octobre   

La vérité des chiffres sur l’assurance chômage ! 

S’il fallait une preuve supplémentaire des diktats exercés par les institutions de l’Union européenne, le spectacle pitoyable des membres du gouvernement s’efforçant de donner des garanties de leur servilité, l’apporte de manière spectaculaire.

Après le ministre du travail, Rebsamen, demandant que les chômeurs qui ne cherchent pas d’emploi soient sanctionnés, c’est au tour de Valls et du ministre de l’Économie, Macron, de multiplier les attaques contre l’indemnisation des chômeurs, espérant ainsi apaiser leurs maîtres de Bruxelles inquiets d’un budget qui ne va pas selon eux assez loin dans la destruction des droits et acquis de la classe ouvrière. 

Ne soyez pas inquiets répondent ces éminents hommes de gauche ! Puisque nous n’avons pas réussi à inverser la cause du chômage, nous allons radier les chômeurs ! 

Sous le prétexte d’un déficit de 4 milliards d’euros de l’assurance chômage, Macron déclare qu’il ne saurait y avoir de tabous, vieille formule qui signifie que rien de ce qui a été conquis par la lutte de classe des travailleurs ne saurait résister aux appétits financiers.

Rappelons que le pacte de responsabilité, rejeté par deux grandes confédérations syndicales de ce pays, est au centre du projet de budget et que ses deux principales mesures sont 41 milliards d’exonérations diverses au profit du patronat et 50 milliards de coupes dans les dépenses de l’Etat, des collectivités locales et de la protection sociale. 

Ce gouvernement qui trouve donc intolérable un « déficit » de 4 milliards de l’assurance chômage est donc le même qui par ailleurs octroie 41 milliards de cadeaux aux entreprises sans bien sûr exiger la moindre contrepartie en termes d’emplois !

Quant aux chiffres de l’assurance chômage, les voici, chiffres fournis par l’Unedic et confirmés par une étude du service des statistiques du ministère du Travail.

■ En France, moins d’un chômeur sur deux est indemnisé par le régime d’assurance chômage (RAC). Officiellement, le pourcentage est de 49% des inscrits à Pôle Emploi.

■ Sur la majorité restante (51% des chômeurs), seulement 10% perçoivent ce qu’on appelle un minimum social, tel le revenu de solidarité active (RSA) ou l’allocation spécifique de solidarité (ASS). 

■ Ce sont donc près de 40% des chômeurs inscrits qui ne perçoivent absolument rien !

C’est donc une monstruosité de prétendre que la générosité du système de protection sociale incite les chômeurs à ne pas travailler ! Honte à ceux qui osent proférer de telles paroles !

La défense des droits des chômeurs passe par le combat contre le pacte de responsabilité du gouvernement et du MEDEF. C’est à ce combat que le Parti ouvrier indépendant entend contribuer avec tous ceux qui veulent bloquer la politique destructrice de ce gouvernement ultra réactionnaire.

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13 octobre   

DESTRUCTION DE LA SEITA :
HOLLANDE ET VALLS, COMPLICES DU GROUPE IMPERIAL TOBACCO !
 

Le gouvernement Hollande/Valls :
des milliards pour les patrons, rien pour sauver les sites et les emplois !

En , le groupe Imperial Tobacco a annoncé un bénéfice net annuel de 1,1 milliard d’euros. Dans la foulée, la société annonçait la fermeture du site de la SEITA Carquefou et la suppression de tous ses emplois.

La destruction de la SEITA, c’est le résultat des politiques de privatisations menées par tous les gouvernements – de gauche comme de droite – au nom de la « construction européenne ».

Aujourd’hui, le gouvernement Hollande/Valls ose nous dire qu’il n’y pas d’argent, lorsqu’il s’agit de sauver les emplois et les sites industriels de la SEITA, des ABRF (Châteaubriant), de Doux, de la SNCM ou des chantiers navals STX…

Ce gouvernement ose nous dire qu’il n’y a pas d’argent, lorsqu’il s’agit de préserver les postes statutaires de la fonction publique et les services publics.

C’est pourtant ce même gouvernement qui, au travers du Crédit d’Impôt Emploi Compétitivité (CICE), verse des milliards d’euros de fonds publics au patronat qui les utilise pour augmenter les dividendes des actionnaires.

Imperial Tobacco a touché 1,2 million d’euros
 sur 2 ans au titre du CICE !

C’est ce même gouvernement qui, en mettant en œuvre le Pacte de responsabilité, avec le soutien du MEDEF et de la CFDT, offre un pactole de 41 milliards d’euros de fonds publics au patronat, avec pour seule conséquence l’aggravation de la politique d’austérité contre les travailleurs et leurs familles.

La seule réponse possible : l’unité de la classe ouvrière

Après avoir appelé le 18 mars dernier à la grève interprofessionnelle contre le pacte de responsabilité, les confédérations syndicales CGT et CGT-FO, avec la FSU et Solidaires, ont refusé de participer à la « conférence sociale pour l’emploi » des 7 et 8 juillet derniers.

Le refus de ces organisations syndicales de cautionner le pacte de responsabilité est un point d’appui pour tous ceux qui souhaitent combattre la politique de régression sociale du gouvernement.

A sa place de parti politique, le POI souhaite contribuer à cette exigence d’unité. C’est la raison pour laquelle nous nous adressons, sans préalable ni condition, à tous ceux qui considèrent qu’il n’y a pas d’autre choix  que de s’engager sur un combat de résistance, sur le terrain de la lutte des classes, pour rompre avec le gouvernement Hollande-Valls et l’Union européenne.

Lisez Informations Ouvrières.
Participez aux assemblées ouvertes des comités POI de Loire Atlantique.

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7 octobre   

Stationnement à Nantes : 118 nouvelles rues payantes avant août ! 

Les habitants de Nantes et de son agglomération connaissent déjà  la circulation au bord de l’asphyxie, les tarifs de parking prohibitifs, les tickets de bus et de tram en constante augmentation.

Après les promesses électorales des dernières municipales, les attaques contre leurs  conditions de vie s'amplifient. Dans sa recherche du moindre centime pour compenser la réduction de la dotation globale de l'État aux collectivités locales inscrite dans le pacte de responsabilité, la municipalité  prévoit d'étendre à 118 rues supplémentaires de Nantes le stationnement payant, ce qui ne peut manquer d’accroître les difficultés d’une population déjà victime d’une baisse généralisée du pouvoir d’achat.

Le Parti Ouvrier Indépendant continue à revendiquer la diminution des tarifs de parkings, la gratuité entre 12 heures et 14 heures, le maintien des zones gratuites et le retour aux conditions antérieures pour les résidents c’est-à-dire l'abandon des secteurs.

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4 octobre   

Les conséquences très concrètes
du pacte de responsabilité
 

Ces jours derniers, la presse régionale s’est faite l’écho des réactions de divers élus politiques face aux conséquences sur les collectivités territoriales de la baisse des dépenses publiques exigée par l’Union européenne et appliquée servilement par le gouvernement Hollande/Valls.

On voit ainsi Philippe Grosvalet, président PS du conseil général, dénoncer la « brutalité » de la réforme territoriale issue en ligne directe de la loi du 10 décembre 2010, que le gouvernement actuel non seulement n’a pas abrogée, mais poursuit et aggrave.

On voit ainsi Johanna Rolland, maire PS de Nantes, présidente de Nantes métropole, juger « inacceptable » la division par trois (de 127 millions d’euros à 44,5 millions !) du budget alloué à l’enseignement supérieur et à la recherche, mesure contenue dans le futur contrat de plan Etat-Région -2020.

Si une immense majorité de la population ne peut que partager de tels propos, il est beaucoup plus difficile de comprendre qu’aussi bien P.Grosvalet que J.Rolland se prononcent « pour les réformes », J.Rolland quant à elle déclarant que « nous devons prendre notre part des mesures de redressement du pays et réduire les dépenses » !

On peut donc être pour des réformes et contre leurs conséquences ? Étonnante position !

On peut donc être pour le pacte de responsabilité et se prononcer contre ses applications meurtrières ?

Toutes ces mesures ne sont en effet que la stricte application de ce pacte, qui outre 41 milliards de cadeaux au patronat, bien évidemment sans aucune contrepartie, entend tailler 50 milliards d’euros dans les dépenses publiques, dont 11 milliards concernant les collectivités territoriales !

À la place qui est la sienne, le Parti ouvrier indépendant soutient le millier d’élus qui se sont prononcés à titre individuel pour l’abandon de la réforme territoriale, il soutient la motion de l’AMF (Association des maires de France) adoptée par 12000 élus, contre l’étranglement financier, il soutient la prise de position de l’AMRF (Association des maires ruraux de France) qui a formulé la possibilité d’une montée nationale sur Paris contre la suppression des départements. 

Fidèle quant à lui à ses déclarations, le Parti ouvrier indépendant entend combattre et participer à l’organisation du combat contre le pacte de responsabilité.

Jean-Pierre Bréus.

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19 septembre  

Le gouvernement Hollande-Valls en crise, isolé... prétend aller “jusqu’au bout” du
pacte de responsabilité !

 

Un gouvernement en crise qui demande la « confiance » à son propre parti dans une Assemblée nationale croupion discréditée.

Un régime en crise en proie aux affaires.

Un gouvernement rejeté par toute la population, qui fait face à la grève des pilotes d’Air France, aux refus des syndicats CGT, FO et SUD de signer un « accord de dialogue social » à La Poste...

Et ce gouvernement, aux ordres de l’Union européenne, prétend « aller jusqu’au bout ».

Le premier ministre, Manuel Valls, a martelé à l’Assemblée nationale, le 16 septembre, qu’il mettrait en œuvre la totalité de son pacte de responsabilité !

D’un côté : 50 milliards d’euros de coupes dans les services publics, la Sécurité sociale, les collectivités territoriales, dont 21 milliards dès l’an prochain !

De l’autre : 40 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales et fiscales pour les patrons !

D’un côté : augmentation d’impôts pour 7 millions de foyers ! Tout est utilisé : l’abaissement du quotient familial, la suppression de la demi-part fiscale pour les personnes ayant élevé seules des enfants, la prise en compte dans le calcul des impôts de la majoration pour les retraités ayant élevé au moins trois enfants…

De l’autre : 20 milliards d’euros de crédit d’impôt pour les entreprises !

Et Manuel Valls ose dire : « Nous ne faisons pas de l’austérité. » Quel mépris ! De qui se moque-t-il ?

Certes, l’austérité n’est pas pour tout le monde : pas pour les actionnaires des grandes entreprises dont les dividendes ont bondi de 30 % en début d’année !

Elle n’est pas non plus pour le patronat et le Medef dont le président Gattaz a salué le discours « pro-entreprise de Manuel Valls ».

Mais pour les 27 400 travailleurs qui ont perdu leur emploi en juillet ? Pour les retraités dont les pensions ne seront pas revalorisées (et que l’on ne nous parle pas de l’aumône des 40 euros !) ? Pour les jeunes qui ne trouvent pas d’emploi ? Pour les familles de plus en plus nombreuses qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts ?

C’est un fait : le gouvernement Hollande-Valls, comme tous les gouvernements de la Ve République qui l’ont précédé, qu’ils soient de droite, de gauche ou de gauche plurielle, applique strictement les diktats de la classe capitaliste, privatise, licencie, déréglemente.

De tous ces gouvernements, Hollande-Valls est celui qui va le plus loin dans la voie de la régression sociale ! Mais il se heurte au rejet grandissant de la classe ouvrière et de la population laborieuse.

« Toute la situation politique se concentre aujourd’hui dans la capacité à réaliser l’unité des travailleurs et de leurs organisations sur le terrain de la lutte de classe pour imposer le retrait du pacte de responsabilité.

Pour le Parti ouvrier indépendant, il est évident que la solution à la crise de régime ne peut se limiter à un changement de majorité à l’Assemblée nationale, pas plus qu’à un changement de président de la République. Ce sont les institutions de la Ve République elles-mêmes qui doivent être balayées.

Imposer par la mobilisation unie des masses le retrait du “pacte Hollande-Valls” représente le premier pas dans la voie d’une issue démocratique à la crise »

(extraits de l’adresse du bureau national du POI).


Le POI ne prétend pas bien sûr détenir la vérité,  mais simplement aider à construire la mobilisation qui balaiera le pacte de responsabilité.

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28 août 

Rentrée scolaire :

Le gouvernement Valls II

veut poursuivre la même politique


A quelques jours de la rentrée scolaire, la crise de régime a entraîné la démission du gouvernement et le départ du ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon.

Une semaine avant son départ, il a signé, avec le Premier ministre Valls, trois décrets bouleversant le statut des enseignants, décrets découlant de la loi Peillon de refondation de l’école. Ces décrets ouvrent la voie à l’éclatement du cadre national de l’école de la République, de ses programmes et de ses diplômes.

Dès sa nomination, Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle ministre de l’Education nationale, a annoncé son intention de mettre en œuvre la politique de ses prédécesseurs Peillon et Hamon, à commencer par la réforme des rythmes scolaires, véritable machine de guerre visant à « territorialiser » l’école.

Eclatement du cadre national de l’école, fermetures de classes, non-remplacement des enseignants découlant des 50 milliards d’euros de coupes dans les budgets publics prévus par le pacte de responsabilité… Tel est le programme que s’est fixé le gouvernement Valls II, entièrement soumis au pacte de stabilité dicté par l’Union européenne.

C’est une certitude, le gouvernement Valls II, pourtant rejeté par l’immense majorité, va chercher à poursuivre, à marche forcée, sa politique de destruction.

Mais la crise de la Ve République est ouverte. L’échec de la conférence sociale visant à intégrer les organisations syndicales à la politique du gouvernement Hollande-Valls précipite la crise de régime.

La question posée est celle d’en finir avec les institutions antidémocratiques de la Ve République, d’une Assemblée constituante souveraine par laquelle les délégués du peuple mettront en place une authentique démocratie jetant les bases d’un gouvernement à même d’imposer les mesures d’urgence qu’appelle la situation. En commençant par rompre avec l’Union européenne.

Qui ouvrira la voie à cette solution démocratique, sinon le mouvement de la classe ouvrière réalisant sa mobilisation unie avec ses organisations pour balayer le pacte de responsabilité ?

Ces questions ne méritent-elle pas discussion entre militants ouvriers, les travailleurs et les jeunes qui cherchent une solution conforme aux besoins du peuple ?


Venez en discuter dans les assemblées ouvertes du POI.


Lisez cette semaine dans Informations ouvrières : « Ayrault, Valls I, Valls II… en cinq mois trois gouvernements » ; « Une rentrée scolaire marquée par la crise de régime » ; Palestine : « Pour l’arrêt des bombardements et la levée du blocus de Gaza », une interview de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie.



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24 août 

Hollande et Valls veulent imposer 50 milliards d’euros d’économies sur les finances publiques et 40 milliards d’euros pour les patrons

Aucun consensus avec le gouvernement !


A une semaine de la rentrée, les déclarations se précipitent.

Le ministre de l’Economie reconnaît que le gouvernement est incapable de tenir ses objectifs.

Le Premier ministre, Manuel Valls, déclare qu’il est « hors de question » de changer de politique : « La responsabilité de la France, c’est donc de faire 50 milliards d’économies sur les dépenses publiques, et de redonner 40 milliards de capacité nouvelle aux entreprises. »

Gattaz se félicite au nom du Medef : « Le gouvernement fait ce qu’il faut et va dans la bonne direction. »

La réalité, c’est un pays au bord du gouffre, avec plus de 5 millions de chômeurs et plus de 9 millions en dessous du seuil de pauvreté.

Le rejet de cette politique est total

Selon un sondage du Journal du , 85 % des personnes interrogées affirment ne pas faire confiance au gouvernement. Le rejet est total. Suffira-t-il de demander au gouvernement de changer de cap, comme le réclament le PCF et la gauche du PS ?

Le gouvernement, lui, cherche le « consensus », le « dialogue social » pour tenter d’envelopper ses plans anti-ouvriers. Après le refus des confédérations FO et CGT, avec la FSU et Solidaires, de participer à la conférence sociale au début de l’été, le ministre du Travail cherche à reprendre la main et organise le 10 septembre une réunion avec les organisations patronales et syndicales, pour tenter d’engager les organisations ouvrières dans la mise en œuvre du pacte de responsabilité.

Mais l’exigence du consensus se heurte au rejet, aux revendications et aspirations de la classe ouvrière, de la jeunesse, de l’ensemble de la population.

Aucun consensus avec le gouvernement !

Seule l’action collective des exploités et des opprimés unis avec leurs organisations dégagera une issue de rupture avec la politique actuelle.

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18 juillet 

GAZA !

Le peuple palestinien est une nouvelle fois sous les bombes. En quarante-huit heures, plus de 100 morts, un demi-millier de blessés.
L’offensive terrestre israélienne contre Gaza semble imminente.
Le Parti ouvrier indépendant condamne cette nouvelle agression meurtrière contre le peuple palestinien. Il se prononce pour l’arrêt immédiat des bombardements, contre toute intervention.
Le président François Hollande, celui-là même qui a organisé l’intervention au Mali, en Centrafrique dans la continuité de l’intervention française en Libye sous Sarkozy, appuie l’offensive militaire meurtrière contre le peuple palestinien en affirmant « qu’il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population » au moment où se prépare l’intervention militaire terrestre.


Arrêt immédiat de l’intervention !

Arrêt des bombardements !


Halte au massacre du peuple palestinien !


Le peuple palestinien a les mêmes droits que tous les peuples !



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Quelle issue à la crise ?

1er juillet : un ancien président de la République mis en garde à vue.

1er juillet : un président en exercice dont le gouvernement suspend le débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif par crainte des amendements de sa propre majorité !


La crise des institutions de la Ve République se développe


Le gouvernement est de plus en plus isolé, rejeté par la majorité des travailleurs et de la population.

Il poursuit sa politique anti-ouvrière au service des patrons et des spéculateurs !


Par le biais d’une « conférence sociale », le gouvernement veut associer les organisations syndicales à la mise en place d’un pacte de responsabilité qui exonère les patrons de 30 milliards d’euros de cotisations sociales ! Il a fait voter sa loi ferroviaire d’éclatement de la SNCF en vue de faciliter sa privatisation. Il veut maintenant faire voter rapidement sa réforme territoriale de suppression des départements, chargés, entre autres, du paiement des prestations sociales


Cette politique dictée par l’Union européenne est entièrement au service des capitalistes


La lutte de classe mûrit dans ce pays. On voit les travailleurs chercher à se saisir de leurs organisations syndicales pour faire prévaloir leurs revendications.


Après la grève des cheminots dans l’unité avec leurs syndicats pour le retrait de la réforme ferroviaire, celle des contrôleurs aériens, c’est celle de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM).


3 juillet , des incidents se sont déroulés sur le port de Porto-Vecchio, où des marins en grève ont été la cible de jets de pierres, puis d’engins fumigènes (pouvant générer un incendie).

Les marins ont été dans l’obligation, seuls, de se défendre. Puis un hélicoptère a survolé le port. Puis quelques gendarmes sont intervenus. Et ce sont les marins qui ont été dans l’obligation de lever l’ancre et quitter le port estimant que leur sécurité et celle du navire n’étaient plus assurées.

L’intégrité physique des travailleurs en grève a été clairement été mise en cause.


En refusant systématiquement de répondre aux conditions de maintien de la SNCM (dont la commande des navires à STX-France de Saint-Nazaire et la publication du décret dit « du pays d’accueil » maintenant les conditions d’embauche des marins dans le cadre du Code du travail français), alors même qu’il a signé un accord de mise en œuvre de ces engagements, le gouvernement, ouvre ainsi la voie aux plus dangereuses exploitations de haines contre les travailleurs et leurs organisations.


Toutes les organisations politiques se réclamant du mouvement ouvrier ne devraient-elles pas dire : « Les revendications des marins, sédentaires et officiers de la SNCM, la grève avec leurs organisations syndicales, CGT – FO – CFE-CGC, CFDT et SAMM sont légitimes » ?

C’est la position du POI.


Venez en discuter avec le POI. Permanence tous les s à 18 heures au local du 26 Bd de l’Egalité à Nantes, 44100.


Lisez Informations ouvrières.


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Les cheminots en grève ont raison !


• La grève des cheminots entre aujourd’hui au huitième jour de sa reconduction.


Le gouvernement (comme l’opposition de droite) multiplie les déclarations virulentes contre la grève.

Majorité comme opposition, tous fervents partisans des traités européens et de leur « concurrence libre et non faussée », exigent que soit démantelé le monopole de service public et que la SNCF soit éclatée. S’en prenant au droit de grève et au droit de manifester, le gouvernement est prêt à remettre en cause les libertés démocratiques les plus fondamentales pour interdire à la classe ouvrière de se défendre contre les coups portés par l’Union européenne au compte du capital financier.


• Que veulent les cheminots ?


Une chose simple, répétée, martelée à l’envi d’assemblée générale en assemblée générale : le retrait du projet de loi (1).

C’est, disent les cheminots, la condition du maintien du statut et de l’entreprise publique.


• Que veut le gouvernement ?


Ne pas céder, confie au Figaro un conseiller de François Hollande, qui précise : « II est important qu’à travers toutes les réformes, la réforme territoriale, le pacte de responsabilité, la réforme ferroviaire, le gouvernement montre qu’il garde le cap. »


« Retrait de la réforme ferroviaire » :


Pour les enseignants et les parents engagés dans le combat pour le retrait des décrets Hamon-Peillon, comme pour les élus et les travailleurs des services publics engagés dans l’action pour le retrait de la réforme territoriale, un tel mot d’ordre fait écho à leur propre mobilisation.


La grève des cheminots attise contre elle la haine de tous ceux qui veulent préserver les institutions de l’Union européenne et de la Ve République.

Elle provoque en sa faveur un mouvement de solidarité grandissant dans tous les secteurs de la classe ouvrière, dont témoignent les messages apportés par les délégations de travailleurs, avec leurs syndicats, à la rencontre des cheminots en grève.

Le gouvernement Hollande-Valls, qui a recueilli moins de 6 % des suffrages des électeurs inscrits à l’élection européenne, ne peut d’aucune manière prétendre parler au nom de la majorité. Ce gouvernement est frappé d’illégitimité, tout comme le sont l’Union européenne et sa politique. Qu’après avoir menacé le droit de grève, il envisage, aujourd’hui, de recourir aux ordonnances pour imposer l’austérité budgétaire, suffit à montrer jusqu’où il est prêt à aller au compte des patrons et de l’Union européenne.

Les cheminots qui, d’assemblée générale en assemblée générale, dans l’unité avec leurs syndicats, reconduisent la grève et l’exigence de retrait, ont raison !

Comme ont raison tous ceux qui combattent pour bloquer le pacte de responsabilité du gouvernement et les coups meurtriers dictés par l’Union européenne, tous ceux qui combattent pour la reconquête des droits et de la démocratie.


Les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant

Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun

Paris, le 17 juin , 18 heures


(1) “Retrait, et non amendement dans l’objectif « d’améliorer cette loi », comme le propose Marie-George Buffet au nom du PCF.




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Les assemblées générales des cheminots, avec leurs syndicats CGT, Sud et FO, ont massivement reconduit la grève ce 17 juin pour demain 18. A Paris, plusieurs milliers de cheminots ont manifesté ce matin vers les Invalides. Au centre des revendications : le retrait du projet de contre-réforme ferroviaire présenté par le gouvernement à l’Assemblée nationale ce , en application des directives européennes.



Pauvre Pépy

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TERRITORIALISATION (ouf)...

Au moment où Alain Rousset , président des régions de France considère que le projet de François Hollande va "dans le bon sens", le président divers gauche de Languedoc-Roussillon déclare sur BFM-TV entrer en résistance contre ce big bang régional. Pour le PCF, cette réforme "n’affiche d’autre ambition que l’austérité accrue pour les budgets publics…conformément aux injonctions européennes". Pour la CGT des services publics cette réforme va se traduire "par des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires supprimés et des milliers de contractuels licenciés".

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Le conseil général de Haute Garonne a adopté à l’unanimité une délibération condamnant la suppression du conseil général qui ferait "peser un risque majeur sur les services publics départementaux" et s’engageant "à défendre le statut et les compétences professionnelles des agents territoriaux du conseil général".

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Pour Laurent Baumel, député PS proche de Martine Aubry, "le divorce est réel entre le Président et le peuple". "La V° République arrive à bout de souffle dans sa pratique…Nous souhaitons changer les institutions par la pratique" déclare t-il dans un entretien paru dans Libération.

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Rupture avec l’Union européenne !
Rétablissement de la souveraineté populaire !

Les dernières semaines ont été marquées par une campagne acharnée des directions de tous les partis institutionnels pour le vote aux élections européennes, visant à légitimer les institutions de l’Union, désignant les abstentionnistes comme les responsables de tous les maux.

Certains affirmaient qu’un bon vote était de nature à changer la politique dévastatrice du gouvernement Hollande/Valls, tentant ainsi de masquer la responsabilité pleine et entière de ce gouvernement dans les mesures réactionnaires prises depuis deux ans, tentant de faire croire qu’une méchante commission européenne l’empêchait de mener une bonne politique de gauche.

La réalité est tout autre, ce gouvernement ne subit aucune dictature de l’UE, ce gouvernement en toute conscience, utilise cet outil de la classe capitaliste que sont les institutions de l’Union européenne, pour mener la politique des marchés financiers, dont la seule logique est l’abaissement forcené du « coût du travail ».

Les résultats des élections du 25 mai ont fait voler en éclats toutes ces manœuvres, démontrant clairement que, d’un bout à l’autre de l’Europe, les peuples rejettent l’Union européenne et les plans destructeurs de la troïka.

En France, après les élections municipales et européennes, l’abstention ouvrière et populaire massive est la marque de toute la situation.

Dans ce contexte, il est remarquable que tous les partis en présence perdent des voix par rapport à leurs résultats de la présidentielle de . En comparaison de son résultat du premier tour de l’élection présidentielle de , Marine Le Pen perd 1,7 million de voix. Près de 8 millions de voix sont perdues par le Parti socialiste par rapport au score de François Hollande en (75 % des voix recueillies ont ainsi disparu), près de 6 millions de voix par l’UMP sur le score de Sarkozy, 2,7 millions de voix perdues par le Front de gauche sur le score de Mélenchon il y a deux ans !

Au soir des élections, c’est une nouvelle fois avec arrogance que le Premier ministre, Manuel Valls, en a tiré la leçon : il faut continuer, plus vite, plus fort et appliquer toutes les contre-réformes exigées par les marchés financiers.


Quels moyens Hollande et Valls laissent-ils aux travailleurs, aux retraités, à la jeunesse, à la grande majorité de la population qui refusent la « réforme » destructrice de la Sécurité sociale et le « pacte de stabilité », sinon de se rassembler dans l’unité avec leurs organisations pour contraindre le gouvernement à reculer ?
Le Parti ouvrier indépendant, qui a appelé les travailleurs à exprimer par le refus de voter à ces élections le rejet de la politique de l’Union européenne et de ce gouvernement, apporte son soutien à toutes les initiatives permettant de faire progresser la réalisation de l’unité, qu’il s’agisse de bloquer le pacte de responsabilité ou du combat contre la réforme territoriale qui met à mal l’unité de la République.

Bloquer le pacte de responsabilité et la réforme territoriale

L’heure est venue de forger l’unité de tous ceux qui entendent aider à ce que cette issue démocratique s’impose.

Pour y contribuer, le Parti ouvrier indépendant invite travailleurs, militants, jeunes, à participer à la discussion dans les assemblées ouvertes qu’il tiendra dans les prochaines semaines dans tout le pays. Il invite tous ceux qui se reconnaissent dans ses positions à rejoindre ses rangs. 

Jean Pierre Bréus

secrétaire départemental du POI 44

Nantes le 28 mai





                                  
                                                 

CONSEILS GENERAUX 600 personnes dont une très grande majorité d’élus étaient rassemblés hier à Montpellier pour dire « non à la suppression des conseils généraux, oui au maintien des services publics dans les espaces ruraux ». André Vezinhet président du conseil général de l’Hérault initiateur du mouvement contre la réforme territoriale a été rejoint par les présidents de l’Aude, des Pyrénées Orientales et de la Lozère, de nombreux maires et le président du conseil régional Christian Bourquin.



STX à vendre :La Korea Development Bank (KDB) qui contrôle STX a annoncé son intention de vendre ses filiales européennes. L’Etat français est actionnaire à 33,3 % de STX France et dispose d’un droit de veto. Les anciens Chantiers de l’Atlantique, STX Saint Nazaire, emploient plus de 2 000 salariés.



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Rythmes scolaires Le conseil d’agglomération de Montpellier qui compte 31 communes, dont 10 ont déjà mis en place la réforme a adopté à un voeu dans lequel il demande au gouvernement d’autoriser les villes à une mise en place en septembre " (77 voix pour, 5 abstentions et 10 contre), les socialistes ont été seuls pour critiquer le voeu.


  Marisol Touraine ministre de la Santé a annoncé hier à la presse une loi de santé pour réaliser 3 milliards d’économie dans les hôpitaux déjà soumis à de drastiques plans de retour à l’équilibre.


  «Jacques Auxiette, président de la région des Pays de la Loire, Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et Jean-François Macaire, président de la région Poitou-Charentes (…) ont décidé de saisir les deux Ceser de Poitou-Charentes et des Pays de Loire pour étudier la possibilité d’une fusion de leurs deux régions» informe un communiqué des pays de Loire 20 mai. Cette fusion s’opposerait au rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne.



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La négociation sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations des fonctionnaires, qui devait s’ouvrir , est reportée le temps que le gouvernement qui refuse toujours d’augmenter le point d’indice mette au point une baisse des cotisations sociales pour les agents dont le salaire est compris entre 1 et 1,3 SMIC.
Le président de l’Association française de droit des collectivités territoriales estime impossible de supprimer les départements ou les conseils généraux sans révision de la constitution (Acteurs Publics le 19 mai).
Neuf chambres et un seul patient, toute une partie du service de chirurgie orthopédique de l’hôpital Ambroise Paré réservée pour un émir du 8 au 14 mai. Martin Hirsch, directeur général de l’AP HP a défendu cette pratique dans le Journal du (18 mai) « gagner de l’argent sur ces patients qui ont les moyens, cela ne me choque pas». L’AP HP envisage de développer l’accueil de ces « patients non-résidents payants intégraux ».


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 France 15 mai, grève et manifestations des fonctionnaires: 300 000 manifestants selon la CGT, 30 000 à Marseille selon les organisateurs, 20 000 à Paris, 10 000 à Lyon ont réclamé une revalorisation salariale, le déblocage du gel du point d’indice. La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu ne veut rien entendre: "en croissance zéro, il n’y aura pas de revoyure", a-t-elle dit sur France Info.


Pour Jean-Claude Mailly (FO) "le gouvernement devrait être attentif plutôt que de répondre par des lettres qui disent en gros, circulez, il n’y a rien à voir". Thierry Lepaon (CGT) a estimé que "le gouvernement a intérêt à entendre les revendications qui s’expriment dans le pays". "La colère est grande, l’incompréhension aussi" a prévenu Bernadette Groison (FSU).


Dans un avis rendu sur la France, le FMI juge "approprié" le rythme d’ajustement inscrit dans le pacte de stabilité envoyé à Bruxelles et salue "l’orientation du gouvernement qui est de mettre les entreprises au cœur du processus de croissance". Il demande un approfondissement des réformes "sur le marché du travail".

♦ Palestine Le 15 mai marque l’anniversaire de la Nakba, la catastrophe pour les palestiniens. En 1948, à la création de l’Etat d’Israël, 760 000 d’entre eux furent forcés à l’exil. Des manifestations sont prévues pour réclamer le retour des réfugiés.

Afrique du Sud :le 14 mai, à l’appel de leur syndicat Amcu, des milliers de grévistes du secteur du platine ont manifesté à Marikana. Ils réclament que le salaire de base des mineurs soit porté à 12 500 rands (800 euros, plus du double du salaire actuel).


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L’Union européenne, c’était non en 2005 !

 Ce sera non en !

     Après le cuisant échec subi par le gouvernement Hollande/Ayrault lors des dernières élections municipales, marquées par des records d’abstention, des voix s’élèvent de toutes parts pour tenter de convaincre les électeurs de l’importance du vote aux élections européennes du 25 mai prochain.

     Ces élections se présentent donc comme un affrontement de programmes électoraux qui ont tous un point commun, évacuer les revendications de la classe ouvrière, ou plutôt tenter de faire croire que ces revendications peuvent être satisfaites dans le cadre d'une bonne UE, dans le cadre d'une « Europe sociale » comme si une telle Europe pouvait exister dans le cadre des institutions anti-démocratiques de l'UE.

   Il suffirait donc d’un « bon vote » aux européennes pour s’opposer à la politique d’austérité du gouvernement Hollande/Valls ?

La réalité est tout autre.


    Le 5 mai, le ministre des Finances, Michel Sapin, s’est rendu à Bruxelles déposer respectueusement devant la Commission européenne le plan d’austérité et de régression sociale, présenté à l’Assemblée nationale la semaine et entendre l’avis de la Commission européenne.

    Ce plan, c’est le « pacte de responsabilité » : 50 milliards d’euros de moins pour les services publics et la Sécurité sociale ! Et maintenant, 41 milliards d’euros d’exonérations sociales et fiscales pour les patrons ! On jongle avec les milliards ! La précédente annonce était de 30 milliards et, d’un coup, on passe à 41 !

   La Commission de Bruxelles se félicite : ces « exonérations supplémentaires de cotisations sociales patronales prévues par le pacte de responsabilité vont améliorer les marges de profit des entreprises ». Voilà qui a le mérite de la franchise !


    Et c’est ce gouvernement (et ses complices) qui tente de faire croire que la « contrepartie à ce pacte, c’est la création d’emplois !

    Et c’est ce gouvernement totalement inféodé à l’Union européenne qui nous appelle à aller voter dans trois semaines pour élire un Parlement européen dont la seule fonction est de mettre en œuvre les décisions de la Commission européenne et le TSCG ! Il n’est pas le seul ; tous appellent à voter (y compris le FN qui montre là qu’il est bien un parti institutionnel contrairement à ses affirmations)


   Assez de mensonges ! C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !


   En refusant d’aller voter ce 25 mai, nous manifesterons notre exigence de rupture avec l’Union européenne.


   En refusant de nous prêter à ce simulacre de démocratie, nous affirmons notre solidarité avec les travailleurs et les peuples de Grèce, du Portugal, d’Espagne… qui se révoltent contre les plans que leur impose l’Union européenne. Nous appelons les travailleurs, les militants, les jeunes de toutes tendances, engagés dans le combat contre le pacte de responsabilité, contre chacune des mesures et des contre-réformes qui en découlent, à rassembler leurs forces pour dire :


Non à l’Union européenne ! Non au Parlement européen ! Non aux traités européens !

Non à l’austérité ! Non au pacte de responsabilité !


Oui à l’union libre et fraternelle des peuples et des nations d’Europe

débarrassés des traités européens !


Signez l’appel du POI, lisez Informations ouvrières.

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Lettre d'un assuré social

    Le 26 octobre , je me suis cassé la jambe droite (fracture tibia péroné) le centre de répartition des pompiers a dirigé l’équipe m’ayant pris en charge vers une clinique privée.
    Vous devez probablement les connaitre, ces cliniques à capitaux privés qui fleurissent le long du périphérique…
   J’ai été opéré le lendemain pour une mauvaise fracture au raz de la cheville. Le chirurgien apparemment sûr de lui à procédé à une pose d’un clou dans le tibia et d’une petite attelle au niveau du péroné.

   Au bout de six semaines d’immobilisation, le résultat ne lui convenant pas, il s’est proposé de réopérer le 19 décembre pour cette fois mettre une plaque le long du tibia (joyeux noël !)
    Le 31 janvier lors du déplâtrage de la seconde opération, c’est l’état cutané de la jambe qui est apparu suspect.
    On me garde alors en clinique 8 jours et l’on me renvoie chez moi lorsque l’aspect de la jambe apparait meilleur.
   Un moment après mon retour à domicile, je commence à ressentir de vives douleurs dans mon pied. Mon médecin traitant me conseille de reprendre contact avec le chirurgien, celui-ci se décide enfin à me faire un scanner. Résultat : grand risque infectieux.
   Risque avéré puisqu’il s’agit d’un staphylocoque doré.
    Or cette fameuse clinique se déclare incompétente pour ce genre de complication et l’on me dirige gentiment  vers le CHU où je suis réopéré le 18 mars .
    Ablation du matériel mis en place par le secteur privé, nettoyage et prescription de 12 semaines d’antibiotique afin de pouvoir remettre ça une fois l’infection passée.
     Je vous laisse deviner ma colère envers ses cliniques privées qui ne prennent que les opérations rentables et se retournent vers l’hôpital public lorsque la difficulté apparait.
    Les média ont fait part l’an passé d’un déficit de 31 millions d’euros du CHU Nantais. Si le comportement des cliniques à actionnaires ne change pas, la situation n’est hélas pas près de s’inverser.

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4 avril

Saint-Nazaire, le 03 Avril

Face au « gouvernement de combat »,

 forger l’unité contre l’austérité !

     A Saint-Nazaire comme à l’échelle du pays, le 2ème tour des élections municipales a amplifié le rejet de la politique d’austérité du Gouvernement qui s’est exprimé par une abstention sans précédent, notamment dans les quartiers populaires.

     Quelques jours avant le 1er tour des municipales, le 18 mars, des milliers de travailleurs sont descendus dans la rue contre ce Pacte, à l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaires, contre l’accord Hollande-Gattaz-CFDT-CFTC, la CGC ayant depuis retiré son accord

     Le nouveau « gouvernement de combat » Hollande/Valls affirme maintenir le cap de l’austérité avec le Pacte de Responsabilité qui implique un cadeau au MEDEF de 30 milliards d’euros par la suppression des cotisations patronales pour les allocations familiales, et la baisse de 50 milliards d’euros des dépenses publiques et sociales pour répondre aux exigences de l’U.E. !

    A droite comme à gauche, tous s’inquiètent et se situent dans le cadre du respect des institutions. Tous, y compris le Front National, évoquent les échéances électorales à venir, alors que la rupture avec les institutions de Vème République et de l’Union Européenne s’impose.


    A Saint-Nazaire l’ancienne majorité municipale est passée en force sur la réforme des rythmes scolaires. Plus de 2000 municipalités ont osé s’engager dans le refus de la mise en place des nouveaux rythmes. L’action contre la territorialisation de l’école reste d’actualité.

     A Saint-Nazaire les élus de la nouvelle majorité municipale ne peuvent rester indifférents à la nécessaire nationalisation des Chantiers STX dont STX Corée annonce la mise en vente et ceci même si la décision ne relève pas de la municipalité.

    A Saint-Nazaire le nouveau maire peut jouer un rôle décisif pour la résiliation du bail de la Cité sanitaire comme cela a été fait pour l’hôpital sud-francilien de Corbeil. Personne ne comprendrait que ce qui a prévalu à Corbeil ne puisse prévaloir à Saint Nazaire. Dans une video visible sur Internet, même Claude Evin ancien député de Saint-Nazaire et actuel directeur de l’Agence Régionale de Santé de l’Ile de France remet en cause le Partenariat Public Privé pour les hôpitaux

    Le comité du Parti Ouvrier Indépendant vous invite à une Assemblée Ouverte pour échanger et dégager ensemble les moyens à mettre en œuvre pour forger l’unité contre la politique d’austérité.

Assemblée ouverte du POI

10 Avril à 18h00

Maison des Associations AGORA 1901 – Salle N° 2

2 bis rue Albert de Mun à Saint-Nazaire


Le comité du POI vous invite à signer la pétition ci dessous

Pour la résiliation du Partenariat Public-Privé qui asphyxie l’hôpital public de Saint-Nazaire !

Après une intense mobilisation de militants syndicalistes et politiques de toutes tendances, des travailleurs hospitaliers, appuyée par la population, le bail du Partenariat Public-Privé avec le groupe privé Eiffage pour la construction du Centre Hospitalier Sud Francilien de Corbeille-Essonne (91) vient d’être résilié.

S’appuyant sur cette victoire, le Comité POI de Saint-Nazaire propose à tous les militants ouvriers, aux démocrates et à la population nazairienne de lancer une large campagne d’unité pour la résiliation du bail emphytéotique du Partenariat Public-Privé qui asphyxie l’hôpital public de Saint-Nazaire, en signant la pétition suivante :

PETITION

Nous, soussignés, militants ouvriers ou politiques d’horizons divers, travailleurs, citoyens, exigeons la résiliation du bail de Partenariat Public-Privé avec le groupe Eiffage de la Cité Sanitaire qui asphyxie l’hôpital public de Saint-Nazaire.

Nous demandons au nouveau Maire de Saint-Nazaire d’engager toutes les démarches utiles en ce sens.


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Une crise majeure des institutions s’ouvre

     Le deuxième tour des élections municipales a amplifié le rejet exprimé le 23 mars. C’est un séisme pour Hollande et le gouvernement, pour toutes les institutions et pour le système basé sur la propriété privée des moyens de production.

    Malgré les appels à constituer un « front républicain » au nom de la lutte contre le Front national, malgré les alliances par lesquelles le Front de gauche est venu soutenir les candidats du Parti socialiste, la population laborieuse a confirmé ce qu’elle avait déjà exprimé au premier tour, en particulier dans une abstention massive : le rejet absolu de la politique d’austérité dictée par l’Union européenne, les grandes banques, les multinationales et les capitalistes.

    Le peuple a exprimé son rejet du pacte de responsabilité par lequel Hollande entend couper 50 milliards d’euros dans la dépense publique pour assurer les équilibres monétaires de Maastricht, et voler 30 milliards d’euros à la Sécurité sociale en exonérant les patrons des cotisations qu’ils doivent aux allocations familiales.

     Le peuple, les travailleurs des villes et des campagnes ont dit : cela suffit ! Stop ! Assez ! Nous voulons vivre !

    Assez d’attaques contre les retraites, les droits ouvriers ! Assez de licenciements ! Assez d’attaques contre l’école (réforme des rythmes scolaires) ! Assez d’attaques contre la Sécurité sociale !

     C’est une crise majeure des institutions qui s’ouvre.

A droite comme à gauche, tous s’inquiètent et en appellent au respect des institutions. Tous (y compris le Front national de Marine Le Pen) évoquent les échéances électorales futures. Tous demandent à François Hollande, actuel président-Bonaparte de la Ve République, d’entendre le « message du peuple ». A quoi, Hollande et Ayrault répondent que le calendrier prévu sera respecté, que le pacte de responsabilité sera soumis au Parlement, et que leur feuille de route sera présentée le 15 avril aux institutions de Bruxelles.

Ainsi, malgré le rejet massif, le gouvernement persiste et signe. Il le fait en s’appuyant sur les institutions de la Ve République, elles-mêmes soumises aux institutions de l’Union européenne, instruments de la dictature de la Banque centrale européenne (BCE) et des marchés financiers, au nom desquelles, en toutes circonstances, les gouvernements mettent en œuvre les exigences de l’austérité, de la déréglementation, des délocalisations, des fermetures d’entreprises.

L’impasse est totale

     Que reste-t-il d’autre pour imposer la rupture avec cette politique et ces institutions que la mobilisation de millions et de millions de travailleurs, de la classe ouvrière et de ses organisations ?

    Ce qui s’est exprimé les 23 et 30 mars, c’est l’exigence que le pacte de responsabilité soit purement et simplement jeté aux oubliettes, c’est l’exigence de rupture avec toutes les politiques d’austérité et de régression sociale mises en œuvre au nom de la dette, c’est-à-dire du renflouement des banquiers et des spéculateurs.

     Ce qui s’est exprimé, c’est le refus de la destruction de la Sécurité sociale arrachée par les générations précédentes, il y a près de soixante-dix ans !

     Ce qui s’est exprimé, c’est le refus de la mise en place des métropoles et de l’intercommunalité forcée.

Oui, il faut une rupture

     La condition de cette rupture, c’est que le pays se libère des institutions bonapartistes de la Ve République et de l’Union européenne qui étouffent la démocratie.

    Cette exigence de rupture ne peut passer dans le cadre du Parlement européen.

     Quel travailleur, quel jeune, quel chômeur, quelle mère de famille peut adhérer à la fable de la prétendue démocratisation de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne ? Qui peut croire un seul instant qu’un bon vote pour le Parlement européen changerait la logique destructrice de l’Union européenne ?

     Non. Les travailleurs de toute l’Europe en ont fait l’expérience. Le Parlement européen n’a qu’une fonction : imposer un carcan par lequel passent toutes les exigences du capital financier et de la BCE, qui s’imposent à tous les gouvernements d’Europe qui l’acceptent servilement, quelle que soit leur couleur politique.

     La démocratie version Parlement européen, c’est la dévastation de la Grèce, du Portugal, et maintenant de l’Ukraine.

     C’est, en France, le pacte de responsabilité et l’austérité

    L’exigence de rupture met à l’ordre du jour la question centrale pour se donner les moyens de conjurer la catastrophe à venir : une authentique démocratie suppose que le peuple, souverainement, puisse, par ses délégués à une Assemblée constituante, libre de toute attache — et en premier lieu libre de s’affranchir des traités européens —, définir et mettre en place les institutions qui garantissent l’emploi pour tous, la défense des garanties collectives, la reconquête de la Sécurité sociale de 1945.

     Toute la situation pose la nécessité de construire un authentique parti ouvrier indépendant

    Dans ces élections municipales, le Parti ouvrier indépendant a agi en commun avec des travailleurs, des militants, des jeunes qui, partageant tout ou partie de ses positions, cherchent à combattre sur la même voie : celle d’une issue conforme aux besoins de la classe ouvrière et de la démocratie.

     Dans les combats de tous les jours, en particulier pour le retrait du pacte Hollande-Gattaz, les adhérents du POI agissent en commun avec des travailleurs, des militants de toutes tendances.

    A toutes et à tous, aux élus attachés à la libre administration des communes, aux travailleurs des villes et des campagnes, le Parti ouvrier indépendant adresse cette invitation : constituons en commun des assemblées ouvertes, organisons la discussion sur la situation afin d’élaborer les mesures à prendre.

   Pour le POI, c’est dans cette activité que se construit le parti ouvrier indépendant qu’appelle toute la situation.


Le 31 mars , 15 h 30
Les secrétaires du Parti ouvrier indépendant
Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun



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réponse aux initiateurs d'une marche
contre l'austérité le 12 avril à Paris


Cher(ère) s camarades,

    Le Parti ouvrier indépendant a bien reçu votre invitation à préparer et à participer, le 12 avril à Paris, à «une marche contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses ».

     Nous partageons votre analyse sur les conséquences désastreuses de la politique antidémocratique, anti-ouvrière et antisociale menée depuis deux ans par le gouvernement Hollande/Ayrault.

    Nous partageons votre analyse sur le « pacte de responsabilité », qui vise à démanteler la sécurité sociale et contribuera à asphyxier plus encore les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les communes qui seront les plus touchées par la taille de 50 milliards d’euros dans les dépenses publiques.

    Le premier tour des élections municipales – et il en ira de même pour le second – marque un rejet massif de la politique d’austérité mise en œuvre par le gouvernement Hollande-Ayrault en application des traités européens et des exigences du capital financier. Il s’agit d’un désaveu cinglant qui retire toute légitimité à ce gouvernement ainsi qu’aux institutions sur lesquelles il s’appuie.

     Se saisissant des résultats du FN, les dirigeants du PS – qui ne voient par ailleurs aucun inconvénient à la présence dans le nouveau gouvernement ukrainien, aux ordres du FMI, du parti nazi Svoboda – en appellent au « front républicain ». La ficelle est un peu grosse, venant de ceux-là même qui disloquent les acquis de la République (« territorialisation » de l’école, loi de métropolisation…) !

     Alors que le FN se nourrit de la même politique anti-ouvrière menée pendant des années par les gouvernements de droite comme de gauche, pour tenter de masquer sa propre responsabilité, le gouvernement Hollande/Ayrault voudrait, au nom de la lutte contre l’extrême-droite, imposer une sorte d’« union nationale » entre la droite et la gauche.

     De la même manière, dans une tentative d’intégration corporatiste des syndicats, il souhaiterait associer ces derniers au patronat dans un «  pacte de responsabilité », rejeté par les milliers de travailleurs qui ont  répondu le 18 mars dernier à l’appel à la grève interprofessionnelle et aux manifestations lancé par la CGT, la CGT-FO, la FSU et Solidaires. Hollande veut aller vite, le vote de confiance sur ce pacte doit avoir lieu en avril.

       Par leur abstention ou par leurs suffrages, les travailleurs et les citoyens de ce pays ont exprimé l’exigence de rompre avec cette politique de misère et de chômage. Seule la mobilisation de la classe ouvrière pourra balayer la politique d’un  gouvernement aux ordres du MEDEF et imposer le rejet du pacte de responsabilité.

     Dans ces conditions, la marche que vous proposez le 12 avril ne nous paraît pas apporter de réponse à l’aspiration de ces millions de travailleurs et de jeunes qui souhaitent l’avènement d’une véritable démocratie, impliquant d’en finir avec les institutions de la Ve République et de l’Union européenne.

      Cette marche risque fort de se situer sur le terrain d’une « union nationale » contraire aux intérêts de la classe ouvrière. C’est la raison pour laquelle le POI n’y participera pas.

     Nous restons cependant bien sûr prêts à vous rencontrer très rapidement pour combattre ensemble toutes les austérités, au premier rang desquelles le pacte de responsabilité et toutes ses conséquences.

Fraternellement,  pour le POI, Jean-Pierre Bréus.


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Les conséquences très concrètes du pacte de responsabilité Hollande/Medef/CFDT.


    Sous le titre « Douche froide pour les finances du Département », on apprend dans l’édition du 15 mars d’un quotidien régional « que la situation financière des collectivités de dégrade ». Dans cette même édition, le président socialiste du conseil général Grosvalet indique que le nombre d’allocataires du RSA a connu une « accélération fulgurante », 400 de plus par mois.

     L’article annonce que l’an prochain, le département devra trouver 50 millions d’euros pour contribuer au financement du pacte de responsabilité, qui rappelons le offre 30 milliards d’euros au patronat, sous forme d’exonérations de cotisations pour les allocations familiales.

    Selon le président socialiste, « ce sera douloureux, mais la situation exige que chacun prenne ses responsabilités » rajoutant ensuite « je vais prendre des initiatives aussitôt les élections passées ».

   Selon lui, des domaines comme l’enseignement supérieur ne relèvent pas de la compétence du département, « autrement, nous ne pourrons plus continuer à entretenir nos routes »

   Peut-on présenter de manière plus claire les conséquences désastreuses de la politique du gouvernement Hollande/Ayrault et de son pacte de responsabilité ?

   Peut on de manière plus claire démontrer que ce pacte est une véritable machine de guerre contre les tous les droits et acquis des travailleurs de ce pays ?

   Peut-on de manière plus claire démontrer qu’en se proposant de tailler 10 milliards
par an dans le budget des collectivités territoriales pour financer ce pacte, la politique d’austérité du gouvernement Hollande/Ayrault aboutit à asphyxier financièrement communes et départements ?


   Pour le Parti ouvrier indépendant, « prendre ses responsabilités » ne consiste pas à se faire le relais local d’une politique réactionnaire rejetée par l’immense majorité de la population, mais bien à la combattre !

   Le pacte de responsabilité du gouvernement, c’est l’application en France de la politique que l’Union européenne, le Fonds monétaire international et leurs valets imposent aux peuples grec, espagnol, portugais et maintenant ukrainien, où le nouveau gouvernement vient d’annoncer une « thérapie de choc » contre le peuple.

   Aucun « pacte » n’est possible avec ce gouvernement aux ordres du Medef et de l’Union européenne !


   Une seule voie pour bloquer cette politique : l’unité des travailleurs et des organisations dans la mobilisation par millions pour balayer cette politique de réaction et de régression !



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de : lionelkieffer.canalblog.com


Rythmes scolaires à Lyon

 les parents paieront une somme forfaitaire annuelle de 10 à 20 euros pour les activités périscolaires a annoncé le maire de la ville Gérard Collomb au quotidien Le Progrès le 20 février. Le coût supplémentaire de la réforme serait proche de 7 millions d’euros pour 37 400 élèves inscrits...

Voeu-de-Fourviere-Barbarin.jpg

http://solko.hautetfort.com

8 septembre 2010 Collomb et Barbarin



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DROIT A L'IVG


En Espagne, le gouvernement Rajoy, avec son projet de « loi de protection de la vie et des droits de la femme enceinte », se soumettant à l’Eglise catholique et aux groupes de pression anti-avortement, entend interdire le droit à l’IVG.
En défendant son projet, le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, affirmait être « convaincu que cette initiative aura une suite, ailleurs en Europe ». Les faits lui donnent raison : c’est dans toute l’Europe que le droit à l’IVG est remis en cause, en particulier par les politiques de réduction des déficits publics mises en place par l’ensemble des gouvernements en Europe.
En France aussi, cette conquête démocratique, arrachée par de puissantes mobilisations il y a quarante ans, est menacée, comme l’ensemble des acquis ouvriers et démocratiques. Et cela en conséquence de la fermeture des centres d’IVG, résultat du démantèlement de l’hôpital public, de la suppression des crédits alloués aux établissements autonomes, au nom d’une politique de réduction des déficits publics menée depuis des années par les gouvernements qui se soumettent aux injonctions de l’Union européenne.
Alors que le nombre moyen d’IVG en France est de 220 000 par an — nombre stable depuis 2006, plus de 130 établissements de santé pratiquant l’IVG ont fermé au cours de ces dix dernières années.
La loi Bachelot, en instaurant la tarification à l’activité, loi qui n’a pas été abrogée par l’actuelle ministre de la Santé, Marisol Touraine, frappe de plein fouet l’activité d’IVG décrétée « activité non rentable », alors qu’on demande de plus en plus aux hôpitaux d’être rentables.
On connaît les conséquences : listes d’attente, non-respect des tarifs réglementaires, refus de prise en charge des mineures, multiplication des cas de détresse… Autant de restrictions qui font du recours à l’IVG un véritable parcours de combattante.
Dans le même temps, la suppression des subventions aux centres de planning familial a entraîné la fermeture de nombre d’entre eux, alors qu’ils avaient une mission essentielle de diffusion de l’information sur la contraception auprès des jeunes.
Le POI, membre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples, assure de sa solidarité et de son soutien les mobilisations pour la défense de ce droit, ainsi que toutes les femmes et les organisations du mouvement ouvrier et démocratique espagnol engagées dans cette action légitime.



Lettre au Parti de Gauche 44


Chers camarades,

Avec le « pacte de responsabilité » proposé par le président Hollande le 31 décembre, confirmé lors de la conférence de presse du 14 janvier et immédiatement salué par le Medef et la droite, les intentions de ce gouvernement apparaissent parfaitement claires : Poursuivre l’offensive contre ce que les patrons appellent le « coût  du travail ».

Quel travailleur, quel jeune, frappé de plein fouet par les mesures anti-ouvrières qui s’accumulent depuis des années, peut croire une seule seconde qu’en échange de « moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités » la contrepartie serait « plus d’embauches » ? Qui peut croire une seule seconde à une telle fable alors que depuis des années les patrons bénéficient de milliards d’exonérations de cotisations sociales prétendument pour l’emploi ?

C’est clair ! L’offensive contre « le coût du travail » vise les cotisations sociales, c’est-à-dire le salaire différé qui appartient aux travailleurs ! C’est la remise en cause de la Sécurité sociale de 1945 fondée sur la solidarité entre les travailleurs.
C’est la remise en cause d’une conquête historique de la classe ouvrière que prépare le gouvernement Hollande/Ayrault aux ordres des marchés financiers et de l’Union européenne !

Chers camarades, nos deux partis ont pris position en 2010 contre la « réforme » des retraites, contre la ratification du TSCG en 2011, partagent pour l’essentiel la même analyse de la réforme dite des rythmes scolaires qui s’inscrit pleinement dans l’acte III de la décentralisation visant par ailleurs à dessaisir les communes de leurs compétences au profit des métropoles.

Les élections municipales de peuvent être l’occasion de faire de la commune un point d’appui pour la résistance à l’Union européenne et à ses coups destructeurs, elles peuvent être l’occasion de combattre l’austérité et ses relais locaux.
Elles peuvent être l’occasion de s’opposer à toute dégradation du pouvoir d’achat de la population, malmené par l’augmentation constante des tarifs des transports en commun, du stationnement ou des impôts locaux, de combattre pour le blocage des loyers et des charges des HLM, pour les constructions nécessaires à la satisfaction des demandes.

Elles peuvent être l’occasion de défendre les services publics menacés par la diminution des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales.

Elles peuvent être l’occasion de combattre la réforme des rythmes scolaires rejetée par la grande majorité des enseignants et de la population.

Certes, les uns et les autres, nous avons d’ores et déjà pris nos dispositions pour ces élections. Mais l’extrême gravité de la situation ne nécessite-t-elle pas de prendre en commun des initiatives pour mettre en échec la régression sociale, y compris en présentant une liste ouverte aux militants et organisations qui entendent combattre la politique d’austérité du gouvernement Hollande/Ayrault, au premier comme au second tour des municipales, et au-delà ?

C’est dans ce cadre que le Parti ouvrier indépendant souhaite vous rencontrer à la date qui vous conviendra.

Recevez, chers camarades, l’expression de nos sentiments républicains et de notre profond attachement à la démocratie communale.


Pour le bureau départemental du Parti ouvrier indépendant.
Jean-Pierre Bréus, secrétaire départemental.
contact@poi44.fr


Les fondements
de la Sécurité sociale
 en danger !


Contrairement à ce qu’affirment de nombreux commentaires après la conférence de presse de F. Hollande du 14 janvier, les déclarations du Président ne constituent en aucun cas un tournant dans la politique menée depuis presque deux ans, mais se situent dans la parfaite continuité de la politique du gouvernement Hollande/Ayrault à la botte des marchés financiers.

Dans tous ses aspects, cette politique n’a en effet pas cessé de s’en prendre au « coût du travail » que ce soit par l’allongement de la durée des cotisations retraite ou par la signature avec la CFDT et le MEDEF de l’ANI, véritable machine à faciliter les licenciements.
Mais pour Hollande, cela ne suffit pas, il faut aller plus loin, et au nom  de la compétitivité, il annonce tout simplement la suppression des cotisations sociales de la branche famille, reprenant ainsi à son compte une vieille revendication du MEDEF.
Il s’agit là d’une véritable spoliation des travailleurs ! Si cette mesure était appliquée, là où il y avait un droit d’accès aux allocations familiales appuyé sur un salaire, il y aura une ligne budgétaire pouvant varier d’une année à l’autre jusqu’à disparaître au nom de la « réduction des déficits publics ». La « compensation » par l’Etat, si compensation il y a, signifie tout simplement que les services publics se verront privés du montant de la compensation !
Le comble de la tromperie, c’est que ce « pacte de responsabilité » nous est vendu avec les « contreparties » que constitueraient les « créations d’emploi » ! 
Qui peut croire une seule seconde à cette fable alors que depuis 1991, le taux des cotisations patronales a baissé de 4,2%, et que dans le même temps le nombre des chômeurs comptabilisés est passé de 2 à 3,15 millions ? alors que les 10 milliards d’euros du crédit impôt compétitivité emploi versés au patronat en (20 milliards en !) se sont accompagnés d’une aggravation du chômage ?
Ce qui est visé par Hollande et les représentants du capital, c’est la destruction de la Sécurité sociale fondée sur la solidarité ouvrière, c'est-à-dire sur les cotisations sociales.
Quiconque se place du côté des droits ouvriers ne peut avoir qu’une position :
Pas touche à la Sécurité sociale, à aucune des ses branches !
Le Parti ouvrier indépendant mettra toutes ses forces pour forger l’unité nécessaire à la défense de la Sécurité sociale et de tous les acquis de la classe ouvrière menacés par le gouvernement Hollande/Ayrault !

Jean-Pierre Bréus, secrétaire départemental


Le groupe d’assurance-crédit Euler Hermes prévoit 61 800 défaillances d’entreprises toutes catégories confondues en contre 62 175 recensées en (-1%), année où 4 880 entreprises ayant un chiffre d’affaires de plus de 1 million d’euros ont fait faillite, proche de record de 2009.


Le conseil constitutionnel a validé hier la réfome des retraites du 18 décembre allongeant la durée de cotisations et créant un compte pénibilité.


 Les prises de position sur la carte des régions se sont multipliées hier: le premier ministre est « favorable à la suppression des départements de la petite couronne », C. Bartolone aussi, P. Devedjian se prononce pour « fusionner les Hauts-de-Seine et les Yvelines ».


Les syndicats SNUipp- FSU, Snudi-FO, Sud Education, CNT-Ste, CGT Educ’Action et Supap-FSU, FO Ville de Paris, Sud- CT qui exigent l’arrêt du dispositif actuel et continuent d’exiger l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires appellent à manifester à Paris 18 janvier.




Ouest France :

Le Parlement a donné son feu vert définitif au projet de loi de décentralisation qui crée les métropoles. Dont Brest, Rennes et Nantes.

Les sénateurs, par 162 voix contre 152, puis les députés, à main levée, ont adopté le texte du projet de loi de décentralisation.

Le texte ouvre la voie à la création de métropoles, dotées de larges compétences, à Rennes, Brest et Nantes ainsi qu'au Grand Paris, Toulouse, Lille, Bordeaux, Strasbourg, Rouen, Grenoble et Montpellier, qui s'ajouteront à celle de Nice, la seule actuellement existante.

Un deuxième volet de la réforme territoriale après les municipales

Le projet de loi crée aussi, dès , la métropole de Lyon résultant de la fusion de la communauté urbaine de Lyon et d'une portion du département du Rhône, et celle d'Aix-Marseille Provence l'année suivante.

Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, a confirmé que le deuxième volet de la réforme territoriale interviendra au lendemain des élections municipales, avec des compétences bien définies pour les Régions (biodiversité, climat, qualité de l'air, énergie, transports) et les départements (solidarité). Les communes auront l'organisation des services publics de proximité.

"Qu'est ce qui va rester du rôle des maires : pas grand-chose !"

"Par un vote rassemblant une large majorité (..), le Sénat démontre sa capacité à construire un consensus et exprime sa volonté de contribuer à la modernisation de notre organisation territoriale", s'est félicité le président de la Haute Assemblée Jean-Pierre Bel (PS). De son côté, Patrick Devedjian, député et président du conseil général des Hauts-de-Seine, a lancé aux socialistes qu'il ne donnait "pas un an pour que vous soyez contraint de revenir l'Assemblée nationale pour démêler l'écheveau" des compétences entre régions, métropoles, intercommunalités et communes.

"Qu'est ce qui va rester du rôle des maires : pas grand-chose !" s'est exclamé le député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin. Pour la sénatrice écologiste Hélène Lipietz, "cette loi demeure illisible", et le député du même parti François-Michel Lambert a regretté que le gouvernement n'ait pas clairement choisi entre "les collectivités de la fin du XIXe siècle" (départements et communes) et "celles de la fin du XXe siècle" (intercommunalités et régions).

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Qui sont ces patrons qui sonnent le tocsin contre l’écotaxe et distribuent des bonnets au peuple ?"

 une tribune du journal Le Monde

Bretagne patrons bonnets rouges pacte

s'informer

Dans une tribune du journal "le Monde" de , Françoise Morvan, écrivain et  spécialiste de l’histoire bretonne, s’inquiète : "Personne ne se demande qui sont ces patrons qui sonnent le tocsin contre l’écotaxe et distribuent des bonnets au peuple pour l’enrôler  dans une croisade identitaire". Parmi ces patrons, note-t-elle, Jakez Bernard, patron du label « Produit en Bretagne » et Alain Glon, président de l’Institut de Locarn. Ils participeront avec Christian Troadec, maire de Carhaix, porte-parole et dirigeant du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", dit des "bonnets rouges", à l’organisation du rassemblement de Quimper du 26 octobre.

Le mouvement n’est pas spontané explique Françoise Morvan. Rassemblés à Pontivy (Morbihan), le 18 juin , une trentaine d’entrepreneurs bretons lancent une campagne contre l’écotaxe et annoncent la création d’un rassemblement : le Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB). Ils lancent un "appel de Pontivy" où ils dénoncent « l’hypercentralisme français et le labyrinthe des réglementations ». Ils demandent « la primauté aux territoires », « une véritable décentralisation, qui prenne en compte une gouvernance économique régionale », et réclament : « le droit à l’expérimentation (…) doit nous permettre de respecter nos valeurs afin de ne pas avoir à affronter en permanence les excès des systèmes bureaucratiques ».

La semaine dernière, pour répondre aux employeurs bretons, plus particulièrement ceux de l’agro-alimentaire (les abattoirs Gad, les volaillers Doux et Tilly-Sabco, Marine Harvest, spécialiste du saumon…), le gouvernement a proposé "le Pacte Bretagne" qui doit rassembler "tous les responsables politiques, économiques et sociaux, au-delà de leurs sensibilités (…), à venir discuter de l’écotaxe mais aussi du plan Bretagne".

Mais les licenciements des salariés sont eux toujours d’actualité, le gouvernement se refusant à prononcer leur gel comme l’ont demandé FO (qui a claqué la porte) et la CGT.


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Dirigeants syndicaux et patronaux se sont réunis matin à Rennes avec le Préfet de région en vue d’élaborer le « Pacte d’avenir pour la Bretagne ». FO et CGT ont exigé dès le début un gel des licenciements.

Devant l’absence de « réponse du gouvernement sur l’arrêt des fermetures des sites industriels » FO a claqué la porte des discussions en milieu de journée. La CGT a déclaré qu’elle continuerait à participer aux discussions où elle porterait « l’exigence de l’arrêt des licenciements ».

MEDEF et CFDT, qui s’étaient opposés à la demande de gel des licenciements, ont confirmé leur présence aux réunions suivantes. Les représentants du MEDEF ont estimé que « les conditions de dialogue sont réunies » et souhaité que le Pacte prévoie des mesures qui favorisent la compétitivité des entreprises.

L’ après-midi, les élus, les parlementaires locaux et le collectif des « acteurs économiques et sociaux » ont rejoint les discussions.

Pendant ce temps, devant la Chambre des députés, le Premier ministre confirmait qu’il voulait une signature du Pacte avant fin novembre et ajoutait qu’il était prêt à aller personnellement le signer « si toutes les forces s’y mettent ».

Le 17 septembre déjà il avait, au nom de l’État, signé avec la région Lorraine un Pacte de même nature en réponse à la fermeture des hauts-fourneaux de Florange. Quelques jours plus tard, une charte de fonctionnement du Pacte était signée par le MEDEF et les syndicats CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC dans le cadre d’un comité tripartite incluant l’État et la région.

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Que s’est-il passé à Quimper le 2 novembre ?


A Quimper, ce -là, il y avait des petits et des grands patrons, des groupes identitaires d’extrême droite et des indépendantistes bretons, des élus de droite et de
 « gauche », y compris un député UMP, des altermondialistes, le Nouveau Parti Anticapitaliste.


DES PATRONS LICENCIEURS À CÔTÉ DE SALARIÉS LICENCIÉS


Il y avait aussi des travailleurs, victimes de plans de licenciements  venus, eux, pour « se battre jusqu’au bout pour garder leurs emplois », comme l’a dit à France 3 un travailleur de Tilly-Sabco. Comme tous ses collègues, il avait appris 48 heures plus tôt  que la quasi-totalité des emplois de l’entreprise risquaient d’être supprimés. Sous le regard surpris du journaliste, arrive alors le patron de Tilly-Sabco, qui prend la tête du cortège des travailleurs qu’il s’apprête à mettre à la rue !

Marc Le Fur, député UMP  déclare sur i>Télé, affublé d’un bonnet rouge sur la tête :
 « Aujourd’hui, les ouvriers, les paysans, les chefs d’entreprise sont unis pour dire : laissez-nous travailler, arrêtez de nous embêter avec les impôts, arrêtez de nous embêter avec des règles que plus personne ne comprend. »

Le patronat de la région, réuni dans un Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB), revendique « une véritable décentralisation, qui prenne en compte une gouvernance économique régionale », en dénonçant « la multiplication des rouages administratifs et le labyrinthe des réglementations qui font que désormais 56 % du PIB national sont consacrés au fonctionnement de l’Etat ». Dans ces « 56% », il y a aussi les retraites, la Sécurité sociale, l’assurance chômage…

Dans les jours précédents, des organisations syndicales ont dénoncé cette opération, en appelant à manifester à Carhaix le 2 novembre, à l’initiative de la CGT, de la FSU et de Solidaires. « La manifestation pour les salariés n’est pas à Quimper mais à Carhaix. Elle n’est pas avec ceux qui procèdent aux licenciements. On ne veut pas que les salariés soient les dindons de la farce », avait déclaré le secrétaire régional CGT Bretagne, Thierry Gourlay.

FAUT-IL DÉFENDRE LA POLITIQUE DE CE GOUVERNEMENT ?

Mais plusieurs responsables politiques présents à cette manifestation de Carhaix ont insisté pour défendre l’écotaxe. Faut-il défendre la politique de ce gouvernement ? De même, on ne peut que s’interroger lorsque la confédération CGT, après l’annonce de la suspension de l’écotaxe, revendique une « fiscalité environnementale » en déplorant qu’en la matière « la crédibilité du gouvernement (soit) plus que remise en cause ».

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a de même invité, le jour même de cette manifestation, « toutes les parties prenantes à se retrouver » autour du « pacte d’avenir pour la Bretagne », en indiquant que « le préfet de région prendra contact à cette fin dès 4 novembre avec les élus et les partenaires économiques et sociaux ».

Ce 4 novembre, face à l’avalanche de plans sociaux, la presse reconnaît que « l’entrée en vigueur le 1er juillet de la loi de sécurisation de l’emploi (qui a transposé l’ANI — NDLR) a pu avoir un effet déclencheur pour lancer (les) restructurations ». Et de citer le P-DG du groupe Alpha, cabinet conseil dans les ressources humaines : « Ce nouveau cadre légal facilite la mise en œuvre des plans de sauvegarde de l’emploi (appellation officielle des plans de licenciements collectifs).








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Après l’adoption en janvier d’un nouveau règlement de stationnement dans Nantes, les habitants du quartier de Beaulieu ont appris en cette rentrée, l’extension de la zone de stationnement payant autour du complexe sportif Mangin-Beaulieu, décidée par la municipalité.

Le Parti ouvrier indépendant dénonce cette mesure qui va encore pénaliser financièrement les nantais, et ceci dans un contexte de baisse généralisée du pouvoir d’achat. Alors que le Sénat unanime a offert aux communes la possibilité de fixer librement le montant des amendes (qui deviennent des redevances), faisant éclater l’égalité de traitement sur tout le territoire, le POI met en garde contre toute tentative de la municipalité d’augmenter la facture déjà très lourde du stationnement sur Nantes.

le 10 septembre



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Communiqué

Rythmes scolaires en Loire Atlantique

En Loire-Atlantique, seulement 26 communes, sur plus de 200, appliqueront la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine ! (une commune qui s’était engagée y renonce devant les difficultés, notamment la facturation aux familles).

Si de nombreuses communes ne facturent pas, pour le moment, les activités périscolaires aux familles, il n’empêche que ces activités ne sont pas gratuites et que le budget qui leur est alloué est pris sur un autre poste, un maire appliquant la réforme explique ainsi qu’il ya aura moins de bitume sur les routes de sa commune !

Bien au-delà de la simple question des rythmes scolaires, cette réforme vise à transférer les responsabilités de l’Etat et celles de l’Education nationale sur les communes et ce, au moment où le gouvernement annonce que les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales seront amputées de 4,5 milliards dans les 2 années qui viennent !

La loi Peillon vise à soumettre l’école publique et ses maîtres à un « projet éducatif territorial » dans lequel l’Education nationale est ramenée à un simple partenaire parmi d’autres sous la direction de la collectivité territoriale, en l’occurrence la ville ou l’intercommunalité. Chaque territoire pourrait ainsi avoir son projet éducatif, ses horaires de classe, son organisation de la semaine scolaire. Comment, dans ces conditions, maintenir des programmes nationaux d’enseignement et donc des diplômes nationaux ? Ce serait la fin de l’égalité de traitement et de droit que seul l’Etat peut garantir.

Le Parti ouvrier indépendant soutient la résistance des enseignants et des parents à la mise en place de cette réforme et se prononce pour le maintien de la gratuité de l’école républicaine, menacée par la loi Peillon.

le 10 septembre


   
Syrie : non à l'intervention !


1er septembre
Aux organisations ouvrières et démocratiques qui se sont prononcées contre
l’intervention militaire en Syrie.


Chers camarades,
4 septembre, Hollande convoque le Parlement pour « un débat sans vote » sur l’intervention militaire en Syrie. Mais déjà, le 29 août, François Hollande à l’occasion d’une longue discussion téléphonique avec Barack Obama a réaffirmé sa détermination à engager les troupes françaises derrière la flotte, les drones, les avions de combat des Etats-Unis, dans l’agression militaire contre le peuple syrien.

En quelques jours pourtant, on a vu le Parlement britannique voter contre l’intervention et à sa suite le Canada et d’autres pays refuser l’intervention. Et maintenant, Obama diffère sa décision au 9 septembre.
En France, imperturbablement, Hollande réaffirme sa détermination à participer à l’agression militaire américaine contre la Syrie, bien que les voix se multiplient, de tous bords, pour refuser cette agression.

Tout l’indique: dans notre pays, comme aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, etc., la population dans sa grande majorité rejette la marche à la guerre. Rien ne saurait légitimer cette agression contre le peuple syrien, ni les décisions de Hollande, ni la discussion au Parlement, ni les décisions de l’ONU.

Dans une telle situation, confronté à l’incroyable prétention de Hollande, usant des pouvoirs exorbitants que lui accordent les institutions de la Ve République, d’engager la France dans cette agression contre le peuple syrien, comment le mouvement ouvrier et démocratique  pourrait-il ne pas prendre ses responsabilités ? Ne revient-il pas d’urgence de prendre toutes les initiatives permettant aux travailleurs, militants et jeunes de se rassembler pour faire entendre d’une voix puissante, massive et unie l’exigence :
 « Non à la guerre ! Non à l’intervention militaire en Syrie ! Ni Hollande, ni ce Parlement, ni l’ONU ne peuvent prétendre engager notre pays dans la guerre ! ».

Nous vous proposons une rencontre d’urgence entre nos organisations dans la journée de afin de nous accorder sur les conditions d’une telle initiative.
Pour le secrétariat permanent du POI,
Daniel GLUCKSTEIN,
Secrétaire national du POI



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Retraites, Sécurité sociale
Ces contre-réforme
s
 
doivent être retirées !


25 août. L’Union européenne exige : « La France a engagé des réformes structurelles qui vont dans le bon sens. Mais elle ne va pas assez vite dans leur mise en œuvre (…). La France doit faire preuve de plus d’audace dans la réforme en cours de son système de retraite. » Et de demander d’accroître « la compétitivité » (Olli Rehn, vice-président de la Commission européenne, Le Journal du , 25 août).
26 août. Au sortir de sa rencontre avec Jean-Marc Ayrault, le président du Medef, Pierre Gattaz, se félicite : « Il y a une ouverture qui nous a été faite, intéressante, c’est la baisse du coût du travail. » Il s’agirait de baisser les cotisations sociales patronales de la branche famille.
27 août. Après avoir rencontré durant deux jours les représentants des organisations syndicales et patronales, Ayrault annonce qu’il « faudra travailler plus longtemps ». Dans le prolongement de la loi Fillon, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein serait graduellement portée à 43 ans. Ayrault lui-même reconnaît que cet allongement « conduira à un recul de l’âge effectif de départ à la retraite (…), c’est en cela que cette mesure est une réforme structurelle majeure ».
Les retraités ne seront pas épargnés ! Fiscalisation des bonifications pour 3 enfants, décalage de 6 mois de l’indexation des pensions !
Avec l’introduction d’un « compte personnel de prévention de la pénibilité », une brèche dans le système des retraites par répartition est ouverte, pour introduire un système dit « notionnel » d’individualisation, remettant en cause la solidarité entre les actifs et les retraités.

Le 5 septembre, le gouvernement annoncera l’intégralité de sa réforme des retraites. Elle sera présentée au Conseil des ministres le 18 septembre et à l’Assemblée nationale début octobre.
La réforme annoncée des retraites et les attaques contre la Sécurité sociale s’inscrivent dans le cadre de l’application du TSCG que François Hollande a fait ratifier, comme les quarante lois votées et promulguées par son gouvernement. Elles n’ont qu’une source : la défense des intérêts de la classe capitaliste.
Elles n’appellent qu’une réponse du mouvement ouvrier : ces contre-réformes doivent être retirées, l’unité doit se réaliser pour bloquer cette politique anti-ouvrière.
Pour rassembler la force politique combattant pour l’unité pour bloquer la politique du gouvernement Hollande-Ayrault dictée par l’Union européenne :
Tous au meeting du POI…

 dans Informations ouvrières cette semaine,
 un dossier détaillant tous les aspects de la réforme Ayrault des retraites





Nantes le 6 juillet

Communiqué POI 44

Communauté de communes
du
vignoble nantais



     Le Parti ouvrier indépendant se félicite du rejet du projet de fusion des communautés de communes du vignoble nantais, comme il s’est félicité de l’échec de la mise en place du conseil unique d’Alsace.

    Il  s’agit là d’un  nouveau signe de l’opposition grandissante dans le pays aux projets d’intercommunalité forcée, une preuve évidente de l’attachement d’une majorité d’élus au principe républicain, hérité de la Révolution française, de la libre administration des communes.

    Dans les municipales de , le POI, partout  où il sera présent, défendra  l’existence des communes et de leurs prérogatives, gravement menacées par la loi de décembre 2010, reprise et aggravée dans l'acte III de la décentralisation par le nouveau gouvernement, avec la mise en place des métropoles absorbant les compétences des communes et des départements.



à voir :
www.cc
-vallet.fr



Projet de fusion des communautés de communes

Le 27 juin , les conseils municipaux des 28 communes n’ont pas validé le projet de fusion des 4 Communautés de communes et du Syndicat Mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais. Par cette décision, ils confient la suite de la réflexion aux futures équipes issues des élections municipales en mars ...

Avec la moitié des conseils municipaux favorables, représentant 55 % de la population, les conditions de représentation n’étaient pas réunies pour valider le projet de fusion des communautés de communes du Vignoble nantais. Les élus ont choisi de conserver l’organisation intercommunale actuelle et de transmettre le relais aux prochaines équipes municipales de pour définir un projet de territoire pour le Vignoble nantais et imaginer les coopérations de demain. En conséquence, les 4 communautés de communes ainsi que le Syndicat mixte du Scot et du Pays du Vignoble nantais sont maintenus avec leurs compétences et leur périmètre (sauf pour la Boissière du Doré).

Les résultats du vote :

14 communes sur 28 se sont prononcées en faveur de la fusion. Les conditions de majorité ne sont donc pas réunies pour valider la fusion puisqu’il fallait que soit représentées les 2/3 des communes-membres ou les 2/3 de la population.
Pour parvenir à cette étape décisive de la coopération intercommunale en Vignoble nantais, les élus tiennent à saluer la disponibilité, l’investissement et l’état d’esprit constructifs des acteurs en présence : comité d’orientation stratégique, membres du groupe exploratoire, directeurs généraux des services, chargées de communication et toutes les équipes communautaires et municipales qui ont montré un intérêt pour ce projet, ainsi que le conseil de développement. Ce travail alimentera les réflexions de demain.

Une construction communautaire progressive

Cette décision témoigne de la construction progressive des projets intercommunaux. Les élus ont souhaité se laisser le temps des échanges et de la réflexion. En procédant par étapes et en affirmant le lien de proximité, ils confient aux équipes de le soin de poursuivre le travail entamé depuis 4 ans et d’enrichir les actions de coopération déjà engagées à l’échelle du Vignoble ou de plusieurs intercommunalités : déchets, tourisme, environnement, assainissement, SCoT, pays d’art et d’histoire…

Simplifier et renforcer les coopérations

Le fait communautaire, aujourd’hui incontournable, est un enjeu majeur pour l’avenir du territoire. Dans un contexte économique contraint, il s’agit désormais d’inventer les nouvelles formes de collaboration intercommunale pour fluidifier les échanges, simplifier les circuits de décision, optimiser les moyens afin de maintenir des services publics de qualité au plus proche des citoyens. En renforçant le lien entre les communes et les communautés de communes, en rapprochant les objectifs et les forces vives, en partageant les compétences à une échelle plus large : le projet pour le Vignoble nantais sera à nouveau à recomposer par les futures équipes municipales. Toutefois, et au grand regret des membres du COS à la quasi-unanimité, les coopérations possibles en matière de développement économique seront extrêmement difficiles à mettre en place, à court terme.

                                                                    A regarder :



Nantes le 9 juin
La Menace

Comment écarter la menace qui pèse aujourd’hui sur les travailleurs, le peuple de ce pays et la démocratie ?


« C’est un fait : après avoir fait ratifier le traité TSCG, le gouvernement Hollande-Ayrault a multiplié les mesures conformes aux exigences de l’Union européenne, c’est-à-dire du capital financier :

— laissant faire, sans jamais s’y opposer, la destruction de centaines de milliers d’emplois dans tout le pays, allant même jusqu’à coorganiser les plans de licenciements avec les patrons Varin à PSA, Mittal à Arcelor, et dans d’autres entreprises ;
— généralisant la précarité et la surexploitation par les emplois d’avenir excluant les jeunes du droit à un vrai travail, et par la transposition dans la loi de l’accord national interprofessionnel (ANI) signé par la CFDT et le Medef, rejeté par les confédérations FO et CGT, qui remet en cause le Code du travail ;
— généralisant, à tous les niveaux, les politiques d’austérité, coupant par milliards d’euros dans les budgets des services publics ;
— poursuivant l’œuvre de démantèlement de la République des gouvernements précédents par l’application de la réforme territoriale de 2010 de Sarkozy qui condamne les communes à l’intercommunalité forcée, et par l’adoption de la réforme Peillon qui démantèle l’école de la République ;
— poursuivant la politique agricole commune (PAC) qui pousse les paysans à la ruine et à la disparition.

Pour tenter de faire passer coûte que coûte les plans de l’Union européenne et de la troïka FMI-Commission européenne-Banque centrale européenne, le gouvernement convoque les 20 et 21 juin la deuxième conférence sociale.

A son ordre du jour, six tables rondes constituant un véritable programme de gouvernement. Parmi elles : une aggravation, après l’ANI, de la réforme du marché du travail, l’accompagnement de l’acte III de la décentralisation par l’offensive contre le statut des fonctionnaires, la mise en chantier d’une nouvelle contre-réforme des retraites.

Il y a urgence à regrouper les forces qui veulent combattre la dictature de la troïka et à en finir avec les diktats de l’Union européenne

Face à la catastrophe qui menace, le IVe Congrès du Parti ouvrier indépendant réaffirme que le combat doit se mener pour la rupture avec l’Union européenne, pour l’union libre des peuples et des nations libres de toute l’Europe, pour en finir avec les institutions antidémocratiques de la Ve République et de l’Union européenne, pour une Assemblée constituante souveraine à même de définir ce que doit être la démocratie et de mettre en place un gouvernement de rupture au service de la classe ouvrière.

Pour la préservation de l’indépendance du mouvement ouvrier

Le premier pas dans cette direction, c’est le combat politique pour la préservation de l’indépendance du mouvement ouvrier, contre l’ordre corporatiste qui se profile sous l’impulsion du gouvernement. Cela afin d’ouvrir la voie aux combats de classe pour bloquer les plans du gouvernement et imposer les mesures d’urgence qu’appelle la situation : l’abrogation de la loi de transposition de l’ANI et de la loi Peillon, l’interdiction des licenciements et la garantie d’un vrai travail et d’un vrai salaire couverts par les garanties collectives pour l’ensemble des jeunes, le retrait de l’acte III de la décentralisation, le retour à la liberté pour toutes les communes de s’associer et se dissocier librement, le combat contre les privatisations et pour la renationalisation des secteurs clés de l’industrie et des services publics. Et bien sûr : aucune atteinte à la Sécurité sociale, aucune atteinte aux retraites, aucune mesure remettant en cause le régime général, les régimes particuliers, le niveau des pensions, la durée de cotisation, l’âge légal de départ en retraite ! »

(extraits de l’adresse du IVe Congrès, congrès ouvert, aux travailleurs et à la jeunesse)

Dans Informations ouvrières cette semaine


Prenez connaissance des débats et propositions du IVe Congrès, congrès ouvert, du POI

Abonnez-vous pour l’été


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Nantes le 27 mai 2013



Permanences CPAM
 Loire Atlantique



Le POI condamne la fermeture programmée de 22 permanences de la Caisse primaire d’assurance maladie dans le département, mesure qui ne peut qu’être préjudiciable aux assurés sociaux.

 Cette mesure s’inscrit dans la logique des exigences de la cour des comptes exprimée dans son rapport annuel, rapport qui exhorte le gouvernement à entreprendre les
 « réformes nécessaires » dans l’ensemble de ce qu’il appelle les administrations publiques (Etat, collectivités territoriales, mais aussi Sécurité Sociale !)

 Pour le président PS de cette cour des comptes, Didier Migaud, c’est une priorité absolue que les  administrations de Sécurité sociale participent à l’effort de maîtrise de la dépense publique. On sait ce que cela veut dire : nouvelles fermeture d’hôpitaux, de services, de lits, diminution des remboursements…

C’est au nom de ces réformes exigées par l’Union européenne à laquelle se soumet ce gouvernement, que les plus graves menaces pèsent également sur les retraites (recul de l’âge de la retraite, diminution des pensions, augmentation des cotisations… ou peut-être les trois à la fois !), sur les allocations familiales.
 
Le POI estime que pour les travailleurs et les jeunes frappés chaque jour un peu plus par tous ces reculs, l’issue ne peut venir que de l’arrêt net et immédiat de la politique menée par le gouvernement Hollande-Ayrault. C’est pour réaliser l’unité sur cet objectif que le POI sera présent dans la campagne des municipales de
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Nantes le 21 mai


COMMUNIQUE   POI 44

RYTHMES SCOLAIRES



Plus de 80% des communes, des départements entiers, ne mettront pas en œuvre la réforme des rythmes scolaires à la rentrée , rejoignant ainsi la résistance de l’immense  majorité des enseignants et de leurs syndicats. En Loire-Atlantique, seulement 27 communes, sur plus de 200, appliqueront cette réforme à la rentrée prochaine ! Les municipalités pouvant facturer aux familles les activités qu’elles organiseront de 15h30 à 16h30, comment feront les parents d’élèves ? Quitteront-ils leur travail pour accueillir leurs enfants ? Paieront-ils une garderie ?

Bien au-delà de la simple question des rythmes scolaires,cette réforme vise à transférer les responsabilités de l’Etat et celles de l’Education nationale sur les communes et ce, au moment où le gouvernement annonce que les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales seront amputées de 4,5 milliards dans les 2 années qui viennent ?

La loi Peillon vise à soumettre l’école publique et ses maîtres à un « projet éducatif territorial » dans lequel l’Education nationale est ramenée à un simple partenaire parmi d’autres sous la direction de la collectivité territoriale, en l’occurrence la ville ou l’intercommunalité. Chaque territoire pourrait ainsi avoir son projet éducatif, ses horaires de classe, son organisation de la semaine scolaire, comment, dans ces conditions, maintenir des programmes nationaux d’enseignement et donc des diplômes nationaux ? Ce serait la fin de l’égalité de traitement et de droit que seul l’Etat peut garantir.

Il est certain que la mise en œuvre du décret sur les rythmes scolaires va s’inviter dans la campagne électorale des municipales de . En Loire-Atlantique, le Parti ouvrier indépendant est prêt à participer ou à soutenir toute liste qui exigera l’abrogation de ce décret pour défendre le droit égal d’accès à l’instruction publique et laïque sur l’ensemble du territoire national.


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Nantes le 10 mai

STX :

COMMUNIQUE DU POI 44

     Face aux graves menaces qui continuent à peser sur l’avenir des Chantiers STX de St Nazaire, le POI considère depuis longtemps que la seule solution pour sauver la navale, pour sauver tous les emplois, c’est la nationalisation. C’est ainsi qu’à la fin de l’année , plus de 800 signatures, de salariés des chantiers, de la population, avaient été recueillies sur un texte qui disait « Nationalisation du chantier naval, maintenant ». Le POI se félicite donc que diverses organisations politiques soient aujourd’hui amenées à se prononcer, certaines pour la nationalisation temporaire, d’autres pour une participation majoritaire de l’Etat.

      Pour sa part, le POI considère également que dans la sidérurgie, et notamment à Basse-Indre,  le maintien de tous les sites et de tous les emplois passe par le retrait de l’accord du 30 novembre entre Mittal  et le gouvernement Ayrault, accord qui acte la fermeture des hauts fourneaux de Florange, le transfert des activités de décapage et de laminage de Basse-Indre vers Florange, et donc à terme fragilise l’existence même du site de Basse-Indre.

     A l’heure où le gouvernement a choisi d’aller jusqu’au bout de sa politique d’austérité, de déclarer une véritable guerre sociale aux travailleurs, de s’attaquer aux retraites, au code du travail au travers de la transposition dans la loi de l’accord national interprofessionnel (ANI), va même jusqu’à envisager de procéder à des privatisations partielles dans des entreprises comme EDF ou GDF, répondant ainsi aux exigences de l’Union européenne « d’ouverture à la concurrence, le POI se prononce pour l’action commune afin de mettre un coup d’arrêt à cette politique. C’est sur cet objectif, et sans faire de l’accord avec l’ensemble de ses positions un préalable à cette action, que le POI entend s’inscrire dans les municipales de .

    Alors que l’acte III de la décentralisation menace de priver les communes de leurs prérogatives, des les intégrer dans une intercommunalité forcée, au moment où, au nom de leur participation à la réduction des déficits publics, les dotations globales des collectivités vont être réduites de 3 milliards d’euros sur les deux prochaines années avec toutes les conséquences prévisibles pour les services rendus à la population, le POI est prêt à participer à toute liste ou à soutenir toute liste qui entend combattre l’offensive menée par ce gouvernement contre tous les droits des travailleurs et de la jeunesse.







H
ollande
:
un cran de plus dans l’austérité
 

— Remise en cause du principe des allocations familiales.
— Nouvelles coupes de 1,5 milliard d’euros dans les dotations aux collectivités territoriales.
Les principales annonces du président Hollande dans son entretien télévisé du 28 mars confirment le tournant vers l’austérité anti-ouvrière pris par le gouvernement.

Dans tous les domaines, ce sont les travailleurs, les chômeurs, les retraités, les jeunes qui sont la cible.

Il y a urgence. Le pays s’enfonce. Les usines ferment les unes après les autres. Les services publics sont dévastés. Les droits ouvriers sont menacés.

Il y a urgence. Le pays s’enfonce au seul motif que la troïka (Commission européenne-Banque centrale européenne-Fonds monétaire international) décide de poursuivre impitoyablement la mise en œuvre de ses plans pour satisfaire aux appétits des marchés.

Il y a urgence. Le pays s’enfonce parce que le gouvernement Hollande-Ayrault a décidé de se soumettre totalement aux exigences de la troïka et du capital financier.

Dans son discours, Hollande a clairement fait référence aux « partenaires sociaux », invités, une nouvelle fois, à prendre en charge cette politique destructrice, notamment au sujet des retraites. C’est ce qu’il avait déjà tenté de réaliser pour mettre en œuvre la flexibilité, entraînant le refus des confédérations FO et CGT de s’associer à l’accord scélérat Medef-CFDT-gouvernement. C’est ce qu’il voudrait tenter à nouveau pour faire passer la contre-réforme des retraites (et qu’il envisage même de « constitutionnaliser » en inscrivant dans la Constitution l’obligation au « dialogue social ».

Forger aujourd’hui l’unité des travailleurs et des organisations pour bloquer la politique anti-ouvrière du gouvernement Hollande-Ayrault, c’est la condition pour ouvrir la voie à une autre politique fondée sur la satisfaction des besoins de la population.

Une telle politique, conforme à la démocratie et aux besoins du plus grand nombre, est contradictoire à la dictature de l’Union européenne et de la troïka.


Pour regrouper les forces afin de préparer les combats qui s’annoncent, nous vous invitons à participer aux assemblées-débats, aux meetings et réunions publiques organisés par le POI dans toute le pays.

(Extraits d’un communiqué des secrétaires nationaux du POI en date du 29 mars .)


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2 avril




A CHACUN SA MISE EN EXAMEN.....


Les députés ont commencé aujourd'hui l'examen du projet de loi qui transpose dans la loi l'Accord National Interprofessionnel (ANI) de flexibilité du travail signé le  janvier par le patronat et certains syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC). Il est officiellement consacré à la "sécuratisation de l'emploi".


Dans une interview au journal Les Échos Michel Sapin, ministre du Travail, a révélé qu’ « aucun des amendements adoptés en Commission des affaires sociales de l’Assemblée ne pose de problème […] Pas un n’a été adopté sans que le rapporteur du texte, Jean-Marc Germain, n’ait pris préalablement l’avis des uns et des autres ». De plus les textes sont vérifiés par le Conseil d’État pour répondre aux critères de l’Union Européenne.

Les élus du Front de Gauche ont déposé 4 500 amendements, pour « essayer de construire des convergences pour améliorer le texte, qui sont possibles avec des élus écologistes, radicaux de gauche ou de l’aile gauche du PS ». Chacun de ces amendements devrait être approuvé par le MEDEF et les autres signataires pour pouvoir être adoptés, si les déclarations de M. Sapin sont acceptées par les députés.

Le débat sert de test pour la modification de la Constitution qui doit être discuté à l’automne : un texte touchant au droit du travail serait d’abord co-élaboré par les syndicats et le patronat puis approuvé par le parlement, qui perdrait ainsi l’entièreté de son pouvoir législatif.

Le 9 avril une journée de mobilisation est organisée par la CGT et FO. La CGT appelle à « empêcher la transposition du contenu de l’ANI dans la loi ». FO demande le retrait du projet de loi.

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24  février

Invitation

Chers amis, chers camarades,

      Le Parti Ouvrier Indépendant prépare son IVème congrès qui se tiendra à Paris les 31 mai, 1er et 2 juin . Il a décidé de donner à ce congrès un caractère « ouvert ». C’est la raison pour laquelle nous nous adressons à vous, comme à tous les travailleurs, militants ouvriers et démocrates, quelles que soient leurs appartenances ou sensibilités politiques, avec lesquels nous nous sommes retrouvés dans les combats pour la défense des intérêts ouvriers et de la démocratie, que ce soit à l’échelle nationale, pour le retrait de la loi sur les retraites ou lors de la manifestation du 30 septembre contre la ratification du TSCG, pour la défense de l’indépendance du mouvement ouvrier, des communes, ou bien à une échelle plus locale.

     Nous vous proposons de participer avec nous à la préparation de ce congrès sous toutes les formes que vous jugerez utiles : en participant aux réunions de nos comités locaux, aux congrès départementaux préparatoires au congrès national, ou bien encore en faisant parvenir à notre journal, Informations Ouvrières, vos tribunes libres.

     Il s’agit certes d’une démarche inhabituelle, mais vous conviendrez que la situation l’est. A peine débarrassées de Sarkozy, la classe ouvrière, la jeunesse, la majorité de ce pays continuent à se trouver exposées aux coups d’une brutale politique d’austérité et de contre-réformes que cherche à imposer le gouvernement Hollande-Ayrault et cela en application du TSCG qu’il a osé ratifier. Il agit, c’est un fait, en exécuteur de toutes les décisions prises par la troïka (FMI, BCE, UE), notamment en ce qui concerne :

-  l’accord sur la flexibilité du 11 Janvier ,

- la nouvelle contre-réforme des retraites que le MEDEF appelle de ses vœux,

- la territorialisation de l’école républicaine au travers de la question des rythmes scolaires,

-l’acte III de la décentralisation qui prive les communes de leurs prérogatives…

    Notre démarche n’a qu’un objectif, organiser la discussion préparatoire à ce congrès sur un axe : que faut-il faire pour aider la classe ouvrière à se rassembler, dans l’unité de ses organisations, afin de mettre un coup d’arrêt à cette politique, afin que le pays ne sombre pas dans la situation dramatique que vit le peuple grec ?

    Le POI combattant pour le socialisme, la République et la démocratie a bien sûr ses propres positions politiques. Il les a exposées dans son manifeste de fondation en 2008 ainsi que dans les déclarations de son bureau national. Il se prononce pour la rupture avec l’Union européenne, pour la liquidation des institutions de la Vème République.

    C’est ainsi que le POI se prononce pour la nationalisation de tous les secteurs clés de l’industrie, pour nous la nationalisation d’Arcelor-Mittal et de la sidérurgie est le meilleur moyen de maintenir l’ensemble des sites et des emplois, à Basse-Loire comme à Florange, à Fos-sur-Mer comme à Dunkerque ! La commande du paquebot géant aux chantiers navals de Saint-Nazaire n’en est-elle pas la preuve ? Elle n’aurait pas eu lieu sans l’intervention de l’Etat.

    Vous n’êtes pas adhérent du POI, certains d’entre vous sont adhérents ou sympathisants du PS, du PCF, du PG, du NPA, du MPEP ou d’autres organisations, et vous avez sans doute, et c’est légitime, des différences d’appréciations avec notre parti. Il n’en demeure pas moins qu’il nous semble que la gravité de la situation nous fait devoir de considérer qu’en aucun cas, ces différences ne sauraient constituer un obstacle au rassemblement, dans l’unité, de toutes les couches exploitées, des citoyens, des élus attachés à la défense de la démocratie et à la République.

Nous estimons que par la libre discussion, nous pouvons chercher ensemble comment agir pour être un point d’appui à la résistance qui se manifeste partout dans ce pays, que ce soit dans le combat pour la défense de l’école républicaine, de l’industrie, du code du travail et de ces milliers d’élus qui n’acceptent pas l’acte III de la décentralisation et la destruction même des communes.

   Nous ferons ainsi de ce congrès ouvert du POI un lieu de convergence de toutes ces réflexions axées sur un objectif commun : comment contribuer à bloquer l’offensive en cours contre tous nos droits.

C’est dans cet esprit que nous vous invitons à notre congrès départemental qui se tiendra le :

20 avril

à partir de 9 heures

à notre local de Nantes,

26 boulevard de l’Egalité

44100 (arrêt TRAM : Egalité)

Fraternellement,

Jean-Pierre Bréus, secrétaire départemental



29 janvier


UNIVERSITE DE NANTES :

Refus du gouvernement et du rectorat
d’allouer les moyens nécessaires à son bon fonctionnement.
Qui organise
la pénurie ?


Alors que des enseignements ont d’ores et déjà été supprimés, les éditions récentes de la presse locale décrivent l’ampleur des dégâts de loi sur les libertés et les responsabilités de l’Université (LRU) pour l’Université de Nantes :

 Gel de postes d’enseignants-chercheurs et BIATSS (bibliothèque, ingénieurs, administratifs, techniques, services de santé…) ;

 Non renouvellement de vingt-six contractuels et précarisation généralisée des personnels ;

 Nouvelles coupes budgétaires au détriment du fonctionnement de l’Université et de l’entretien des bâtiments…

A la demande faite au rectorat par l’Université de Nantes d’une enveloppe budgétaire de 6.7 millions d’euros, il a été répondu de manière indirecte : « les caisses de l’Etat sont vides, il n’y pas de cagnotte secrète pour opérer d’un coup de baguette magique le rattrapage financier attendu ».

Pourtant, quand il s’agit d’aller faire la guerre au Mali pour le plus grand profit des multinationales, ces caisses ne sont pas vides ! Quand il s’agit de donner 20 milliards d’euros de crédits d’impôts au patronat, ces caisses ne sont pas vides ! Mais quand il s’agit d’assurer un véritable service public national, là, les caisses seraient vides !

 

Dans ce contexte, le POI de Nantes soutient les personnels et les étudiants qui, avec leurs organisations syndicales, « refusent de participer à la mise en place d’un plan d’austérité » au sein de l’Université de Nantes.

ABROGATION DE LA LRU !

RETRAIT DU PROJET DE LOI SUR L’UNIVERSITE !

Depuis sa mise en œuvre sous le gouvernement Sarkozy/Fillon, le POI revendique l’abrogation de la LRU. Il s’agit d’une loi de démantèlement de l’Université républicaine.

Non seulement le gouvernement Hollande/Ayrault conserve la LRU, mais il a décidé de frapper plus vite et plus fort :  les Assises de l’Enseignement supérieur ont servi de prétexte à un projet de loi dit « de programmation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche » visant à casser le cadre national des diplômes et à soumettre l’Université et la recherche aux intérêts locaux.

Cette politique est menée sous l’égide de la Troïka (FMI, BCE, Union européenne), au détriment de la jeunesse et des travailleurs. Elle menace les statuts et les emplois de tous les personnels. Elle remet en cause l’égalité d’accès de tous les jeunes à un diplôme universitaire qualifiant.

Sans faire de toutes ses positions un préalable à l’unité pour faire reculer le gouvernement, le POI appelle à se rassembler pour combattre la dictature de la Troïka, obtenir l’abrogation de la LRU et le retrait du projet de loi que le gouvernement veut faire adopter dès mars .


SANS ATTENDRE, PRENEZ CONTACT AVEC LE PARTI OUVRIER INDEPENDANT !

ADHEREZ, ACHETEZ INFORMATIONS OUVRIERES !


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Nationalisation

du chantier naval maintenant !

Saint-Nazaire, le 3 Janvier

INVITATION

Madame, Monsieur,

Ces dernières semaines, vous avez été l’un(e) des près de 800 signataires de la pétition initiée par le comité POI de Saint-Nazaire et région, intitulée : « Nationalisation du chantier naval maintenant ! ».

Comme vous le savez, une commande importante a été obtenue par le chantier naval de Saint-Nazaire. Bien évidemment, comme toute la population de la région nazairienne, le comité du POI se réjouit de cette très bonne nouvelle.

Cette commande a été obtenue avec l’intervention de l’Etat dans le montage financier de cette affaire. Pour le POI, il ne fait aucun doute que cette intervention du gouvernement est en rapport direct avec la mobilisation :

-       des travailleurs du chantier naval avec leurs organisations syndicales qui revendiquaient « l’entrée majoritaire de l’Etat dans le capital du chantier naval »,

-       des citoyens(nes) de la région nazairienne au travers de diverses initiatives demandant soit l’intervention ou le contrôle de l’Etat soit la nationalisation du chantier naval (tel que proposée dans la pétition initiée par le POI).

C’est à une véritable guerre économique contre les travailleurs que se livre le groupe coréen STX.

En vendant sa filiale STX OSV (offshore) à l’italien Fincantieri (100% nationalisé), il positionne ce dernier en concurrent direct des chantiers STX de Saint-Nazaire.

De même, il n’a pas hésité à mettre en concurrence ses chantiers STX Finlandais (qui discutaient eux aussi avec RCI pour la commande de ce gros paquebot) et celui de Saint-Nazaire, tentant ainsi d’opposer les travailleurs de ces deux pays et d’imposer la réduction des coûts du travail.

Une semaine seulement après la conclusion de cette commande pour Saint-Nazaire, STX Finlande (contrôlé à 100% par le groupe coréen) annonce un plan de licenciements dans ses deux chantiers de Turku et de Rauma, et menace même de les fermer !

Pouvons-nous laisser faire cette course mortelle à la baisse du coût du travail ?

Tout près de Saint-Nazaire, à Basse Indre, L. Mittal met en concurrence le site d’Arcelor Mittal de Basse Indre avec celui de Florange avec son projet de transfert des laminoirs.

Pour Arcelor Mittal, le Premier ministre Ayrault a rejeté la nationalisation au motif qu’il « a fait le choix du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi ». Le gouvernement a donc choisi de mettre en œuvre le pacte de compétitivité, c’est-à-dire d’organiser les suppressions d’emplois et les fermetures d’usines, en application de la baisse du coût du travail exigée par l’Union européenne.

Même si cette commande apporte une « bouffée d’oxygène » importante pour le chantier naval et toute la région nazairienne, n’est-il pas nécessaire de poursuivre cette campagne politique pour la nationalisation du dernier grand chantier naval français afin de garantir définitivement tous les emplois directs et indirects ?

Comment élargir cette campagne pour la nationalisation dans l’unité la plus large ?

Ne faut-il pas interpeller tous les élus locaux également sur cet objectif ?

Quelle va être la réaction de la Commission Européenne, sollicitée par le gouvernement finlandais, toujours virulente pour imposer ses règles de la « concurrence libre et non faussée » inscrites dans tous les traités européens ?

Au regard de ce qui se passe chez Arcellor Mittal, n’est-il pas nécessaire d’élargir cette campagne pour la nationalisation à d’autres secteurs clés de l’industrie, pour la sauvegarde des sites et de tous les emplois, et aux banques ?

Pour discuter ensemble de cette nouvelle situation, de ces questions (et d’autres), le comité du POI vous invite en tant que signataire de la pétition « Nationalisation du chantier naval maintenant ! » à une réunion qui se tiendra le :

17 Janvier à 18h00

Salle n° 2 de la Maison des Associations « AGORA 1901 »

2 bis, Rue Albert de Mun à Saint-Nazaire

 

Le Bureau du Comité du POI de St Nazaire.



STX  Saint-Nazaire :

 une grosse commande de paquebot sur fond de concurrence

s'informerFin décembre, Laurent Castaing, patron des chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire Atlantique), a annoncé la commande d’un paquebot géant par le groupe Royal Caribbean International, représentant dix millions d’heures de travail, pour un coût avoisinant le milliard d’euros, commande assortie d’une option pour un second paquebot.

Les Chantiers de Saint-Nazaire étaient en concurrence avec les chantiers STX Finland à Turku. Laurent Castaing a souligné « l’action de l’État ». Le ministère des Finances a œuvré selon lui pour mettre en œuvre les « mécanismes d’aide aux exportations, comme la Coface » et « pour rassembler les banques participant au tour de table financier ».

Le gouvernement finlandais a annoncé dès qu’il allait « prendre langue à la fois avec la Commission européenne et avec l’État français pour [s'] assurer qu’ils n’ont pas utilisé des aides d’État interdites ». Le gouvernement français, actionnaire à 33,3%, affirme avoir respecté les règles européennes.

De fortes demandes syndicales et politiques s’étaient manifestées localement ces dernières semaines pour un « contrôle de l’État » ou la nationalisation des Chantiers.

Laurent Castaing a indiqué que « le chômage partiel touchera 700 à 800 personnes jusqu’à l’été » compte tenu des délais de mise en construction du paquebot.

Les Chantiers de Saint-Nazaire emploient 2 100 salariés et font travailler 4 000 personnes en sous-traitance. Certaines entreprises sous traitantes vont avoir du mal à traverser la période .

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18 DECEMBRE

DIFFUSION AUX CHANTIERS DE L'ATLANTIQUE :

+ 62 signatures pour la nationalisation !


PROCHAINE DIFFUSION :

MARCHE DE ST JOACHIM

MATIN 22 DECEMBRE
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STX

COMMUNIQUE  COMMUN

18 DECEMBRE


Communiqué de presse du Front de Gauche (F.G. Sud Estuaire) et  du Parti Ouvrier Indépendant (P.O.I. comités de St-Nazaire, Pays de Retz et Brière) à propos du chantier naval STX de Saint-Nazaire :

“Le Parti Ouvrier Indépendant (St-Nazaire, Pays de Retz et Brière) ayant lancé une pétition exigeant la « nationalisation du chantier naval », le Front de Gauche (Ponchâteau, Brière etc…) ayant  initié de son côté une lettre -pétition à l’adresse du Président de la République demandant de « créer les conditions pour que l’Etat reprenne le contrôle de l’actionnariat des Chantier navals », ces  2 organisations, jugeant leurs initiatives respectives proches l’une de l’autre, ont voulu les faire converger et entrevoir des actions communes  . Elles se sont donc rencontrées soir 10 décembre à Saint-Brévin.

La discussion a été fraternelle et constructive. Le mot d’ordre de « nationalisation » a été approuvé par tous. « La majorité des citoyens  sont pour » a dit l’un des participants, il apparait comme un mot d’ordre « au centre de la lutte des classes » comme l’a indiqué un autre participant . La nationalisation permettra à l’Etat de reprendre la main sur le chantier et donc d’obtenir les commandes nécessaires à sa survie puis à son développement. Car « des bateaux , il y en a à construire ! » comme l’a précisé un autre participant mais la volonté des actionnaires majoritaires actuels, le groupe coréen STX, est de s’accaparer la technologie du chantier nazairien pour  faire construire les navires sur ses sites à l’étranger, là où la main d’œuvre est sous-payée : c’est déjà le cas actuellement d’où les lourdes menaces qui pèsent sur le chantier  et ses salariés !

La discussion a aussi établi pour tous les participants que l’U.E. et ses traités basées sur « la concurrence libre et non faussée » constituent un obstacle à la nécessaire nationalisation… alors même que « la Constitution de la République autorise la nationalisation ! » a dit l’un des participants. La rupture avec l’U.E . ne sera-t-elle pas la seule possibilité de s’affranchir de ce carcan ?

Les 2 organisations se sont promises de rester en contact et éventuellement, en fonction de l’évolution de la situation, d’organiser en commun une grande réunion publique début sur Saint-Nazaire pour « sauver la navale et la développer ! »


11 décembre




Près de 800 signatures collectés depuis début décembre pour sauver la navale, et les milliers d'emplois qu'elle génère 

pour la nationalisation de STX maintenant !


Le comité départemental du POI s'adresse à tous les élus, à tous les partis se réclamant des travailleurs pour réaliser l'unité et mobiliser la population sur cette exigence.


Réunion publique le 19 décembre

de 18 à 20 h, salle Maillet,

186 rue de Mindin à St Brévin


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  7 décembre



BASSE INDRE : ARCELOR MITTAL

   Hier matin, les salariés du site Arcelor Mittal de Basse-Indre (Loire-Atlantique), se sont réunis à l’appel des syndicats CGT-FO, CGT et CFDT. Ils ont décidé de se mettre en grève prochain, toute la journée, pour demander le retrait du transfert du décapage et du laminage vers Florange (Moselle).

    dernier, la direction d’Arcelor Mittal avait confirmé le transfert d’activités du site de Basse-Indre vers le site de Florange à partir de mai , indiquant que « dans le secteur de l’acier pour emballage, il fallait optimiser les flux » entre les deux sites.

    Le site de Basse-Indre aurait vocation à réaliser l’acier pour les boites de conserves et Florange l’acier pour les canettes (boites de boisson).

   Cela aurait comme conséquence « un arrêt temporaire » des activités de laminage et d’étamage du site de Basse-Indre avec redéploiement sur le site évalué à environ 50 à 60 salariés selon les syndicats.

   Selon un syndicaliste, « c’est la cohérence du site de Basse-Indre qui est en cause ».

   Un Comité Central d’Entreprise extraordinaire(CCE) doit avoir lieu à Paris le 13 décembre.

   Le maire divers gauche de Basse-Indre a déclaré, à propos des négociations entre le gouvernement et Mittal qu’ «il aurait fallu aller plus loin dans la négociation et aller vers une nationalisation temporaire». Il a pointé également une politique qui consiste à « déshabiller un site pour en habiller un autre».


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Pour sauver le Chantier Naval, 385 citoyens dont 198 travailleurs du Chantier disent : Nationalisation maintenant !

La situation du chantier naval de Saint-Nazaire continue de se dégrader dangereusement :

-       Aucune commande n’est annoncée pour relancer l’activité,

-       40% des salariés de STX subissent du chômage partiel,

-       Les travailleurs des entreprises sous-traitantes sont confrontés aux fins de contrats, licenciements, voire fermeture d’entreprise.

Après une première rencontre le 11 juin, les organisations syndicales départementales et du chantier naval STX, ont à nouveau rencontré, à leurs demandes, le 15 octobre, le ministre du redressement productif A. Montebourg.

Les articles de presse et compte rendus syndicaux suite à cette rencontre expliquent tous que le ministre n’a apporté aucune solution pour sortir le chantier naval de cette spirale infernale !

Cette absence de solution est la conséquence directe de la soumission du gouvernement Hollande-Ayrault-Montebourg au carcan des règles européennes de la « concurrence libre et non faussée », comme le montrent les derniers évènements à Florange.

Cette soumission du gouvernement ne peut conduire qu’à une seule chose : accompagner le groupe coréen STX (actionnaire majoritaire) qui laisse le chantier naval de Saint-Nazaire mourir à petit feu !

Il y a donc urgence à sauver la Navale et les milliers d’emplois qu’elle génère !

En 2010, le Comité Départemental de Loire atlantique du POI avait apporté son soutien à l’appel de plus de 150 élus de la région (maires, maires-adjoints, conseillers municipaux, généraux et régionaux) et au meeting qu’ils avaient organisés en Mai 2010 pour exiger que l’Etat devienne au moins l’actionnaire majoritaire du Chantier Naval.

Aujourd’hui, le Comité Départemental de Loire atlantique du POI considère que :

-       pour garantir l’avenir de la Navale et les milliers d’emplois directs et indirects,

-       pour imposer une véritable politique industrielle et les commandes de navires,

-       pour sortir de l’instabilité permanente des actionnaires et de leurs choix,

Il n’y a qu’une solution : il faut nationaliser le Chantier Naval maintenant !

Le Comité Départemental de Loire atlantique du POI s’adresse à tous les élus, à tous les partis se réclamant de la défense des travailleurs pour réaliser l’unité et mobiliser la population sur ces exigences.

Le 4/12/2022


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19 novembre


L'éléphant + la tortue...


 Circuler et stationner dans Nantes

et son agglomération, la galère, ça suffit !

Plus ils aménagent, plus nous payons

et moins nous roulons !


Le Parti ouvrier indépendant décide d’engager une campagne de signatures et demande à être reçu par la Mairie de Nantes et à Nantes Métropole pour revendiquer :

 ► Un plan de circulation qui ne prenne pas en otage la population

 ► La diminution des tarifs de parking et le retour, partout,  à leur gratuité, entre 12 h et 14 heures, le retour aux conditions antérieures pour les résidents, c'est-à-dire l’abandon des secteurs.

 ► Un blocage du tarif des transports en commun et à terme une diminution (de nombreuses villes de France ont des transports en commun gratuits, Castres, Châteauroux, Compiègne, Aurillac…)


Nous soussignés, nous associons à cette démarche

NOM - Prénom

Adresse

Signature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Envoyer vos signatures, remarques,

propositions à l’adresse mail :

gerdola.nantes@aliceadsl.fr

Faites signer vos voisins, vos amis, vos collègues

si vous le préférez 

adressez vos signatures au 26 Boulevard de l’Egalité 44100 Nantes

__________________________________________20 octobre


Communiqué de presse

Pour sauver le Chantier Naval : Nationalisation maintenant !

La situation du chantier naval de Saint-Nazaire continue de se dégrader dangereusement :

-       Aucune commande n’est annoncée pour relancer l’activité,

-       40% des salariés de STX subissent du chômage partiel,

-       Les travailleurs des entreprises sous-traitantes sont confrontés aux fins de contrats, licenciements voire fermeture d’entreprise.

Après une première rencontre le 11 juin, le 15 octobre dernier, les organisations syndicales départementales et du chantier naval STX ont à nouveau rencontré, à leurs demandes, le ministre du redressement productif A. Montebourg.

Les articles de presse et compte rendus syndicaux suite à cette rencontre expliquent tous que le ministre n’a apporté aucune solution pour sortir le chantier naval de cette spirale infernale !

Cette absence de solution est la conséquence directe de la soumission du gouvernement Hollande-Ayrault-Montebourg au carcan des règles européennes de la « concurrence libre et non faussée ».

Cette soumission du gouvernement ne peut conduire qu’à une seule chose : accompagner le groupe coréen STX (actionnaire majoritaire) qui laisse le chantier naval de Saint-Nazaire mourir à petit feu !

Il y a donc urgence à sauver la Navale et les milliers d’emplois qu’elle génère !

En 2010, le Comité Départemental de Loire atlantique du POI avait apporté son soutien à l’appel de plus de 150 élus de la région (maires, maires-adjoints, conseillers municipaux, généraux et régionaux) et au meeting qu’ils avaient organisés en Mai 2010 pour exiger que l’Etat devienne au moins l’actionnaire majoritaire du Chantier Naval.

Aujourd’hui, le Comité Départemental de Loire atlantique du POI considère que :

-       pour garantir l’avenir de la Navale et les milliers d’emplois directs et indirects,

-       pour imposer une véritable politique industrielle et les commandes de navires,

-       pour sortir de l’instabilité permanente des actionnaires et de leurs choix,

il n’y a qu’une solution :

il faut nationaliser le Chantier Naval maintenant !

Le Comité Départemental de Loire atlantique du POI s’adresse à tous les élus, à tous les partis se réclamant de la défense des travailleurs pour réaliser l’unité et mobiliser la population sur ces exigences.

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déclaration
commune

  

 

Non à l’austérité permanente ! Non à la ratification du TSCG !

 

 


           Le Conseil constitutionnel a autorisé la ratification du Traité de Bruxelles (TSCG) sans modification de la Constitution.  Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici et le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac ont indiqué : « Le texte du projet de loi autorisant la ratification du traité européen du 6 mars sera présenté fin août » au Conseil des ministres.Tout indique donc que le Parlement pourrait être saisi dès le mois de septembre.ll y a urgence. 

                 Comme l’a dit Barbara Romagnan, députée PS du Doubs, « nous pensons que le TSCG est un verrou qui nous empêche de mener notre politique, de faire ce pour quoi nous avons été élus. » La ratification ne serait rien d'autre que cela : contraindre les députés à mettre en œuvre la politique de réduction des dépenses publiques (80 milliards sur trois ans) et du déficit (85 milliards par an) imposée par la Troïka (FMI, BCE et UE), cela quels que soient les besoins de la population, quels que soient les engagements de ces députés vis-à-vis de leurs électeurs.L’adoption de ce traité s’accompagnerait de l’inscription de la « règle d’or » (voulue par Sarkozy et Merkel et refusée en son temps par le candidat Hollande) dans la législation française.

                Cette règle d’or limiterait les déficits publics à 0,5% du PIB (contre 3% prévu dans le traité de Maastricht) et s’imposerait non seulement à l’Etat, mais aussi aux collectivités locales et à la Sécurité sociale.
La ratification du TSCG en France, ouvrirait donc la voie à un renforcement des mesures d’austérité dans tous les domaines, salaires, Sécurité sociale, retraites, droits collectifs, emplois…mesures auxquelles les syndicats seraient sommés de s’associer au nom du respect des traités inscrit dans la loi !a ratification du pacte budgétaire, c'est la négation de la démocratie, c’est la condamnation à l’austérité perpétuelle.

              Pour les organisations signataires de cet appel, les points de vue différents des uns et des autres sur la nature de l'Union européenne, ses traités successifs, son avenir, ne peuvent constituer un obstacle à la défense de la démocratie et à la souveraineté du peuple.

 

           Ces organisations considèrent que l’unité la plus large doit se forger autour d’une exigence claire et nette « Non à la ratification ».

 

            Elles s’engagent à mobiliser largement contre ce traité  en s’adressant en ce sens à l’ensemble des organisations se réclamant de la défense des droits ouvriers et de la démocratie.
       Elles appellent les parlementaires du département à voter contre la ratification du pacte budgétaire européen, à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Nantes le 21 août


alternatifs 44


gauche anticapitaliste 44

 

mouvement politique d'éducation populaire  44


NPA 44


POI 44



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le 15 juillet


L’Union européenne, c’est la destruction des emplois et l’austérité !

 

PSA veut fermer le site d’Aulnay (Seine-Saint-Denis) : 3 500 emplois sont menacés, 10 000 avec la sous-traitance.

 

Depuis le mois de janvier, 67 000 emplois ont été détruits en France, dont 32 000 dans l’industrie.

 

Et cela ne leur suffit pas !

 

Le dernier sommet des chefs d’Etat des pays de l’Union européenne exige que soit « assouplie » la législation protégeant les salariés contre les licenciements.

Pour l’Union européenne, il faut encore et encore que le coût du travail soit « allégé » pour favoriser « la compétitivité ».

 

Laurence Parisot, représentante du patronat à la conférence sociale convoquée par le gouvernement, reprend le même discours : « Il faut accepter des ajustements et des restructurations pour que ces entreprises soient à nouveau performantes dans cinq ans, dans dix ans. »

 

Tout cela, bien sûr, pour des promesses d’emplois… dans cinq ou dix ans ! De qui se moque-t-on ?

 

Et on nous parle « d’intérêt général » : comment pourrait-il y avoir d’intérêt commun, par exemple, entre la famille Peugeot et les 3 000 familles ouvrières dont la vie dépend du maintien de tous les emplois à Aulnay ?

 

Stop au désastre !

Il faut rompre avec les exigences de l’Union européenne !

 

Avec les suppressions de milliers d’emplois, le nouveau traité européen (TSCG) veut instaurer l’austérité permanente.

 

A l’initiative du POI, 60 000 travailleurs et jeunes de toutes tendances ont pris position contre la ratification du TSCG ; des comités unitaires se constituent dans tout le pays et agissent dans ce but.

 

Le Premier ministre a annoncé à l’Assemblée nationale qu’il entendait « faire ratifier » le TSCG.

 

Il y a urgence à se rassembler dans l’unité pour dire :

non à la ratification du nouveau traité européen !

 

Signez l’appel, rejoignez les comités.


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le 13 juin

Communiqué de presse

après le 1er tour des élections législatives



        Les deux candidats du Parti ouvrierindépendant dansles 5ème et 8ème circonscription de Loire-Atlantique remercient les électeurs qui leur ont apporté leurs voix.

         Ils considèrent que le fait majeur de cette élection est le taux record d’abstention et que  la question qui reste posée est celle de la rupture avec  la politique d’austérité anti-ouvrière qui frappe notre pays depuis trente ans.

        Cette question est liée à la position que va adopter le nouveau gouvernement face au nouveau traité européen, ratifier ou ne pas ratifier, tenir son mandat de l’Union européenne qui multiplie les mises en garde contre toute mesure de croissance favorable aux travailleurs, ou tenir son mandat des électeurs, qui par le vote ou l’abstention ont exprimé leur rejet de la politique d’austérité.

        Pour sa part, le POI qui s’est déjà adressé aux autres partis en ce sens, continuera sa campagne contre la ratification de ce traité.


Philippe Labarre et Jean Pierre Bréus

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réunion publique à Nort sur Erdre

7 juin

Jean Pierre Bréus, candidat du POI sur la Vème circonscription

avec la participation de Daniel Gluckstein

secrétaire national du POI

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"Dans les prisons de Nantes...."

l'ancienne maison d'arrêt de Nantes

Il y a une semaine, les prévenus de la maison d’arrêt de Nantes (Loire-Atlantique) ont été transférés dans un établissement neuf, construit en Partenariat Public Privé (PPP).

C’est la troisième maison d’arrêt construite sous cette forme en France.

      La société Théia, filiale de Bouygues, qui a obtenu le marché des trois maisons d’arrêt, est chargée de l’intendance, de la logistique, de l’appui à la mission de réinsertion comme le travail pénitentiaire et la formation professionnelle, de la restauration, de la blanchisserie, de la cantine, du transport, de l’accueil des familles et du mess du personnel.

    La maison d’arrêt de Nantes compte 570 places. Y travailleront 280 personnes rattachées au chef d’établissement et 50 personnes employées par des partenaires privés. Le contrat entre les pouvoirs public et Bouygues prévoit un loyer de 20 millions d’euros par an pendant 27 ans.

    C’est le troisième Partenariat Public Privé en Loire Atlantique. À Saint-Nazaire une « Cité Sanitaire » regroupant l’hôpital public et des cliniques privées est en cours de livraison par la société Eiffage, moyennant un loyer de 27 millions d’euros par an pendant 35 ans. Le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes est également prévu sous la forme d’un PPP sous l’égide du groupe Vinci.

   Les pouvoirs publics expliquent le choix de PPP par le besoin de recourir aux banques,  n’ayant pas les moyens de financer eux-mêmes. La Cour des comptes a souligné, à propos de l’hôpital sud-francilien, construit sous PPP, que, en raison des loyers versés, l’opération était plus coûteuse qu’avec un financement public.

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A consulter sans modération :
le blog POI Législatives 5ème circonscription
http://breus-legislatives.eklablog.c
om



24 mai

Elections législatives dans la 8ème circonscription de Loire Atlantique

Communiqué de presse

de Philippe LABARRE,

candidat du POI

Je me félicite du succès de la manifestation d’hier 23 mai à Saint-Nazaire à l’appel de tous les syndicats pour la défense du chantier naval.

Cette manifestation a posé clairement la question : « l’Etat doit nationaliser, ou à défaut devenir l’actionnaire majoritaire ».

Avec le POI, j’ai pris position pour la nationalisation du chantier naval.

Je constate que des élus ont pris position en ce sens :

« …il faut que l’Etat augmente sa participation et devienne majoritaire dans le capital se STX France. » déclare Roger DAVID conseiller général PCF de Montoir de Bretagne.

« L’Etat pourrait passer à 51%. Mais il faut que STX soit d’accord et évaluer le coût d’une telle opération » dit M VAUGRENARD sénateur PS. (Ouest France du 23/05/2023).

Cette question de la nationalisation est en effet incontournable pour la sauvegarde de l’industrie et des emplois.

La Troïka (UE, BCE et FMI) s’y oppose ? Alors il faudra rompre avec l’Union Européenne. Je ne vois pas d’autre issue si l’on veut éviter la catastrophe.

De mon point de vue, il ne sert à rien de tergiverser comme les candidats du Front de Gauche en déclarant « que l’Etat soit actionnaire, même majoritaire, ne saurait garantir un avenir durable... » mais l’heure est au combat tous unis pour la nationalisation.

Pour contribuer au débat et comme militant syndicaliste, à celles et ceux qui hésitent, je me permets de rappeler qu’en 1945 la CGT, tous courants confondus, est résolument pour la nationalisation des grands secteurs de l’économie. Ainsi voici ce que déclarait Benoît FRACHON co-secrétaire général, avec Léon JOUHAUX, de la CGT le 27 mars 1945 lors du CCN de la CGT : « Il faut soustraire l’économie nationale à la dictature des trusts….Pour atteindre ce résultat il faut que les monopoles de fait deviennent la propriété de la nation…Cela nécessite la nationalisation des grandes banques, des assurances, des compagnies d’électricité, des houillères, des mines de fer et de bauxite, des raffineries de pétrole, des transports maritimes, terrestres et aériens, de la sidérurgie, des grandes entreprises, de la grosse construction mécanique, de la grande industrie chimique… ».

Saint-Nazaire, le 24 Mai



12 mai

Une nouvelle période s’ouvre

 

             Le 6 mai au soir, les médias auront eu bon s’échiner à singer un nouveau 10 mai 1981, personne n’y croit. De toute évidence, une nouvelle période s’ouvre dans toute l’Europe :

             Grève générale en Espagne, grèves massives au Portugal, en Allemagne, déroute de tous les gouvernements de droite comme « de gauche » qui se soumettent servilement aux diktats de la troïka : dans toute l’Europe, les peuples se dressent par tous les moyens contre la rigueur, contre la vague des plans de licenciements, contre les plans destructeurs de l’Union européenne.


6 mai en Grèce…


           Le résultat des élections législatives du 6 mai en Grèce est particulièrement clair. Les électeurs ont exprimé un rejet massif de la  politique d’austérité mise en place successivement par la gauche, puis par la droite, puis par les deux ensemble. 6 mai, en Grèce, les deux partis de la coalition gouvernementale s’effondrent. Le Pasok (« socialiste ») et la Nouvelle Démocratie (droite) avaient, ensemble, mis en œuvre les plans de la troïka (UE, BCE, FMI). Ils passent de 77,4 % des voix à 32 %.  Dans ces conditions, le respect de la plus élémentaire démocratie serait de prendre en compte le vote du peuple et donc de rompre avec cette politique d’austérité qui conduit les travailleurs grecs, la jeunesse à la misère la plus noire.


          Eh bien non ! La soumission à la troïka est incompatible avec la démocratie la plus élémentaire ! Le Pasok et la Nouvelle Démocratie, qui ont accepté sans états d’âme de mettre en place la politique de la troïka, refusent le mandat confié par le peuple grec, ne prenant  leurs ordres qu’auprès du FMI ! Et le résultat de tout cela est que déjà on parle de revoter, le résultat de tout cela, c’est qu’il risque de ne pas avoir de représentation politique du rejet exprimé dans les urnes, le résultat de tout cela, c’est que la classe politique grecque, capitulant devant les diktats de l’UE, s’apprête à effacer ce vote, exactement comme les députés et sénateurs français ont effacé le non du 29 mai 2005, au mépris de la démocratie la plus élémentaire. Et ce sont les mêmes « démocrates », en Grèce et ailleurs, qui ne trouvent rien à redire quand on efface le vote du peuple, qui poussent des petits cris d’indignation devant la montée des « populismes », comme si celui-ci ne se nourrissait pas des trahisons des partis qui se réclament de la démocratie !

 

6 mai, en France…


         Nicolas Sarkozy, qui a signé le 2 mars dernier avec Angela Merkel un nouveau traité européen visant à imposer dans tous les pays la « règle d’or », c’est-à-dire l’austérité permanente, est chassé. Le journal allemand Die Welt, sous le titre » Désaveu du système Merkel dans toute l’Europe » dit clairement la crainte qui saisit les dirigeants politiques français et allemands à l’issue des deux scrutins en Grèce et en France.


       Le président élu Hollande se trouve en effet dans la même situation que les dirigeants politiques grecs, soit il ne respecte pas le mandat du peuple, soit il le respecte. Ce choix en recouvre un autre : ratifier ou ne pas ratifier le traité sur la règle d’or, le Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG), véritable instrument de dictature des marchés financiers. François Hollande dit vouloir renégocier ce traité. Mais les faits sont là : ce traité n’est ni amendable ni négociable comme le martèle Merkel, porte parole de la troïka, qui ne voit par contre aucun inconvénient à y rajouter un chapitre » croissance ». Aucun complément ou annexe sur la croissance ne peut en effet  changer la structure fondamentale de ce traité,  en particulier le respect de la « règle d’or ».


           Le choix est donc bien: ratifier ou ne pas ratifier, tenir son mandat de la troïka ou bien du peuple.


           Pour toutes ces raisons, le POI estime que rien n’est plus urgent que la réalisation de l’unité la plus large, sans condition, pour empêcher la ratification du TSCG. Il s’est adressé en ce sens à tous les partis qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie.

      C’est sur cette orientation que le POI présentera 103 candidats aux élections législatives.


Jean-Pierre Bréus, secrétaire départemental du POI,

candidat dans la 5ème circonscription de Loire-Atlantique.

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Le 6 mai au soir…

 

                Le 6 mai au soir sera connu le nom du président de la 5ème République. A trois semaines de cette échéance, la presse française et étrangère a multiplié ces derniers jours les déclarations sur la politique que devra mener le nouveau président. C’est tout d’abord The Economist, porte parole de la City de Londres qui sous le titre « La France dans le déni », écrit le 31 mars : «  quel que soit l’élu du 6 mai, que ce soit Sarkozy ou Hollande, ils n’ont pas préparé leur électorat à la brutalité des coups qui devront être portés »  The Economist écrit qu’ « lendemain du 6 mai, le vainqueur devra s’attaquer brutalement aux déficits », ciblant en particulier « l’assurance maladie, l’assurance chômage, les retraites, les allocations familiales… ».

On lit dans les Echos des 6 et 7avril « … pourquoi les candidats évitent-ils le sujet essentiel, la réalité de la crise, de l’austérité à venir et du manque de compétitivité du pays ? Pourquoi n’exposent-ils pas leur vision des indispensables et profonds changements du modèle économique et social ? les réformes de l’Etat, les coupes dans les dépenses ? »

Quand la classe capitaliste s’exprime en ces termes, il faut réfléchir aux conclusions que doivent en tirer les militants ouvriers.

            Est-il exagéré de dire que nous devons nous attendre aux plus grands chocs, est-il exagéré de dire que le président élu au soir du 6 mai sera sommé par les marchés financiers de s’attaquer au déficit creusé par le renflouement des banques privées, et que pour cela, il dispose d’une arme de destruction massive, le nouveau traité européen sur la stabilité et sa règle d’or, traité dont l’article 3 n’autorise pas un déficit supérieur à 0.5% du PIB, sachant qu’il est actuellement de plus de 5% ? Est-il exagéré de considérer que toute politique qui ne place pas en son centre la lutte contre la ratification de ce traité est une politique qui tourne le dos à la défense des intérêts des travailleurs et qui se soumet à la dictature des marchés ?

                Le Figaro de la semaine dernière consacre un éditorial à l’Espagne dans lequel on lit « En période de crise, les réformes douloureuses doivent être réalisées d’emblée. Elles ne deviennent que plus difficiles à mesure que se dissipe très vite l’état de grâce des nouveaux élus ».

                   C’est un cri de panique sur l’Espagne après la formidable puissance de la grève générale dans ce pays le 29 mars, mais c’est aussi et surtout chez le quotidien français un cri de panique sur la France.

            Les marchés financiers n’ont pas beaucoup d’inquiétude sur la volonté de résistance du président élu, quel qu’il soit. Le problème pour les marchés est ailleurs ; qu’ils s‘apprêtent à voter Hollande ou Mélenchon, Poutou ou Arthaud, ou qu’ils s’abstiennent, les travailleurs de ce pays aspirent à chasser la politique anti-ouvrière de l’Union européenne, celle précisément que le traité sur la stabilité prétend graver dans le marbre de la Constitution.

                  C’est pourquoi le POI a décidé de s’adresser aux travailleurs, aux militants, aux organisations ouvrières pour organiser ensemble une manifestation nationale à Paris contre la ratification. Le POI propose à tous de s’organiser sur un objectif « Super Maastricht ne passera pas »

Jean-Pierre Bréus,

secrétaire départemental,

candidat du POI dans la 5ème circonscription de Loire-Atlantique.



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STX :

Communiqué

de Jean-Pierre BREUS et Philippe LABARRE,

Candidats du POI aux élections législatives

dans la 5ème et la 8ème circonscription de Loire atlantique

L’annonce de l’annulation de la commande des deux paquebots Viking River Cruises plonge dans la tourmente les salariés du Chantier Naval STX France et de la sous-traitance.

11770 jours de chômage partiel sont annoncés pour les mois d’avril, mai et juin pour les salariés de STX. Cette annonce est lourde de menaces pour la sous-traitance : liquidation d’entreprises et licenciements vont se multiplier dans les prochains mois.

Pour sauver la Navale, pour garantir tous les emplois, pour imposer une véritable politique industrielle, la seule solution efficace : que l’Etat nationalise le Chantier Naval !

Nationalisation du Chantier Naval!

telle est la position des deux candidats

du POI en Loire-Atlantique.

 

Nantes et Saint-Nazaire, le 10 Avril

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Tout est lié !


                     Dans la 5ème circonscription de Loire-Atlantique, il est prévu 10 suppressions de postes dans les collèges publics à la rentrée . Au niveau national, cette rentrée verra la suppression de 14 000 postes après les 16 000 de la rentrée 2011.

                La presse locale a relaté dernièrement ce qui s’est passé au collège de Thouaré, où le collège ne trouvant pas de remplacement par le canal habituel du Rectorat a recruté un enseignant sur le site boncoin.fr, un enseignant sans formation  pour 1300 euros par mois. Le Rectorat a déclaré qu’il n’avait aucune raison de refuser cette candidature. Voilà où en est l’Education nationale ! Supprimer des milliers de postes d’enseignants, assécher les concours de recrutement et recruter des personnels totalement hors statut !

              Ces derniers jours, les factrices et facteurs de Carquefou, Thouaré, Sainte-Luce, et Mauves sur Loire, étaient en grève pour protester contre la suppression de 3,25 postes au centre de distribution de Carquefou.

                Dans la communauté de communes d’Erdre et Gesvre, située dans la 5ème circonscription, le remplacement de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères par une redevance incitative, mesure qui à terme va être étendue à tout le pays, se traduit par une hausse phénoménale de la somme à payer pour la grande majorité des citoyens. Cette mesure entraîne une formidable résistance de la population, résistance que le POI soutient comme, à sa place, il soutient l’association constituée contre cette mesure.


         Il y a un point commun entre les suppressions de postes dans l’Education nationale, les atteintes contre la Poste, la casse des services publics dans les collectivités territoriales. Toutes ces mesures sont prises au nom de la réduction des déficits publics, au nom de la réduction de la dette, politique dictée dans toute l’Europe par la troïka, Banque centrale européenne, FMI Union européenne, cette même troïka qui après avoir saigné les travailleurs grecs, s’en prend aujourd’hui à l’Espagne et demain à la France. Toutes ces mesures visent à livrer des secteurs entiers du public au privé.

           Le 2 mars, au sommet de Bruxelles, a été signé le traité sur la « règle d’or » interdisant les déficits publics. Ce traité aggrave considérablement les traités précédents et prévoit des sanctions automatiques en cas de dépassement. Si ce traité est ratifié, il faut s’attendre, quel que soit le candidat élu le 6 mai, à un avenir à la « grecque » !

Pour le POI, il ne peut y avoir que ces  mots d’ordre :

  •  annulation de la dette,
  •  la dette des banquiers et des spéculateurs n'est pas celle des travailleurs,
  • ce traité ne doit pas être ratifié !

Réunion publique le 11 avril à 18 h

Maison des associations,

80 rue du Port Boyer à Nantes

  52 arrêt Port Boyer


avec Jean Pierre Bréus

candidat du POI aux élections législatives

sur la 5ème circonscription de Loire Atlantique


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Appel à organiser une manifestation nationale dans l’unité la plus large contre la ratification du traité TSCG

 

“Super Maastricht”

ne doit pas passer !


 

26 000 travailleurs, parmi lesquels nombre de jeunes, de militants de toutes tendances, ont signé en trois semaines l’appel lancé par notre parti contre la ratification du traité de Bruxelles. Ce résultat témoigne, comme le rejet du traité exprimé à différents niveaux de plusieurs organisations, de ce que la majorité qui a dit non au traité constitutionnel de 2005 est toujours présente.


A la veille de l’élection présidentielle, les millions de citoyens se voient tout naturellement saisis des propositions des différents candidats, des programmes des différents partis.

Mais quelle amélioration, la plus minime soit-elle, de la situation difficile des travailleurs des villes et des campagnes est possible dans le cadre de ce traité ?

 

Un traité qui :

inscrit dans la Constitution la « règle d’or », c’est-à-dire l’obligation constitutionnelle de l’austérité ;

donne tout pouvoir aux autorités de Bruxelles pour dépêcher en France des émissaires chargés de dicter leurs plans de destruction, foulant aux pieds toute forme de souveraineté et de démocratie ;

se traduirait dès par au moins 80 milliards d’euros de coupes dans le budget de la nation : soit plus que le budget de l’Education nationale.


Est-il possible de se revendiquer du mouvement ouvrier et de la démocratie,

et de ne pas s’engager dans la bataille contre la ratification d’un tel traité ?


C’est pourquoi nous faisons la proposition à tous ceux qui y sont prêts, d’organiser, dans l’unité la plus large, une manifestation nationale à Paris contre la ratification du traité (à une date qui dépendra du calendrier de ratification, inconnu à ce jour).

 

Nous lançons cet appel avant même les élections de manière à signifier clairement que notre décision ne dépend ni du nom du président, ni de la majorité à l’Assemblée nationale. Elle découle d’un fait indiscutable : quels que soient le président et la majorité à l’Assemblée nationale, la ratification d’un tel traité fermerait la porte à toute solution conforme à la démocratie et à la souveraineté populaire et instaurerait la dictature de la troïka FMI-Union européenne-Banque centrale européenne.

 

C’est pourquoi nous nous adressons largement à tous : aux travailleurs, militants, jeunes, citoyens attachés à la République et à la démocratie, aux organisations du mouvement ouvrier et démocratique, à tous les niveaux, come au plan national.

 

A toutes et à tous, nous faisons la proposition que, sans autre condition que l’accord sur le mot d’ordre : « Non à la ratification du traité TSCG », se rassemblent tous les efforts et toutes les énergies pour la construction d’une manifestation nationale à Paris, premier acte majeur pour empêcher la ratification, faire un pas dans la voie de la reconquête de la démocratie, de la souveraineté et de la sauvegarde des droits ouvriers et de la civilisation.

Appel lancé par le bureau national du POI, le 31 mars

 


NON AU TRAITÉ « SUPER-MAASTRICHT »,

NON À LA RÈGLE D’OR !

NON À LA CASSE DES SERVICES PUBLICS !

Le 2 mars, au sommet de Bruxelles, a été signé le traité sur la « règle d’or » interdisant les déficits publics, traité appelé « traité sur la stabilité, la convergence et la gouvernance dans l’union économique et monétaire (TSCG).

Le 27 février, sur RTL, Nicolas Sarkozy, écartant tout référendum sur le sujet, s’est félicité que ce traité, après ratification s’appliquera aux « gouvernements quels qu’ils soient, de gauche, de droite, du centre, ce que vous voulez ».

Ce traité durcit considérablement les critères du traité de Maastricht (critères qui s’appliquent bien que le peuple français les ait refusés par le NON au référendum du 29 mai  2005 !)

-      Le déficit autorisé passe de 3% à 0,5% du PIB

C’est la fameuse « règle d’or ». Pour la France, cela signifie que le déficit autorisé ne pourrait excéder 10 milliards d’euros. Il était de 90,8 milliards en 2011 ! Le déficit devra donc diminuer de 80 milliards, ce qui représente :

-       1,3 fois le budget de l’enseignement primaire et secondaire

-       ou bien la totalité des remboursements de visites médicales et de médicaments

-       ou bien la totalité des dépenses des hôpitaux

-      Une obligation de réduire de 5% par an la dette de l’Etat

Pour la France, cela signifie trouver chaque année 85 milliards d’euros, 20% du budget de l’Etat à réduire la dette ! Il faudrait pour cela privatiser complètement les hôpitaux ou les écoles !

Tous ceux, de gauche ou de droite, qui ratifieraient ce traité n’auraient pas d’autre solution que d’imposer en France des plans de rigueur «  à la grecque », tout cela au nom d’une dette creusée par les plans d’aide aux banquiers et aux patrons !

Tous ceux, de droite ou de gauche, qui acceptent « l’indispensable réduction des déficits publics » n’auront pas d’autre solution que de s’en prendre à tous les services publics, de détruire la Sécurité sociale, l’école publique, l’hôpital public !

Le Président de la République vient d’annoncer qu’il réunirait rapidement les associations d’élus locaux pour « mieux associer les collectivités locales à l’indispensable effort de réduction des déficits publics ». Le ministre Richert, en charge des collectivités territoriales s’est aussitôt félicité en précisant que « le moment est désormais venu de traiter le problème des effectifs dans la fonction publique territoriale».

Toute la logique de la réforme territoriale est là: asphyxie des communes et des départements, suppressions d’emplois, donc de services publics, diminution brutale des investissements publics, tout cela pour servir l’appétit des multinationales (Veolia, Suez…), candidates à étendre leur mainmise sur l’eau, le nettoiement, les transports, les déchets et tout ce qui relevait du service public.

 

Cest cette même logique que respectent les élus de la Communauté de communes d’Erdre et Gesvres lorsqu’ils veulent imposer le remplacement de la taxe sur les ordures ménagères par une redevance dite incitative, ce qui s’accompagne d’une très forte augmentation du coût pour la grande majorité des citoyens de la Communauté de Communes d’Erdre et Gesvres.


Dès l’annonce de cette mesure, le comité local du Parti ouvrier indépendant s’y est opposé et ses militants, sans aucun autre objectif que de gagner sur cette revendication, ont été partie prenante de la résistance qui s’organise.

A la place qui est la sienne, le POI soutient donc totalement l’association constituée contre la redevance incitative.

Pour sa part, le POI se prononce pour la collecte des déchets dans le cadre d’une régie municipale.


Le Parti ouvrier indépendant ne fait pas de l’acceptation de sa politique le préalable à tout accord. Le POI exprime ses positions, les soumet à la discussion et ne prétend pas dicter des solutions toutes faites. Débattre le plus largement possible, c’est le seul moyen de contribuer à réaliser les conditions d’une véritable issue conforme aux aspirations de l’immense majorité de la population.

 




le 12 février


Les barbares sont à nos portes !

 

       Ce cri c’est celui poussé par David Begg dirigeant de la centrale syndicale irlandaise (ITUC), désignant les envoyés de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI) venus à Dublin, le 22 novembre 2010, imposer un plan meurtrier de réduction budgétaire.

      Aujourd’hui, les barbares poursuivent leur sale besogne : la troïka (BCE, Union européenne, FMI) exige en contrepartie d’une nouvelle tranche d’ « aide » un nouveau train de mesures contre les travailleurs grecs : suppression de 150 000 postes dans la fonction publique, du statut de titulaires des employés des entreprises publiques, suppression des 13ème et 14ème mois dans le privé, diminution du salaire minimum. Le budget de la santé devrait être amputé de 1.1 milliards d’euros.

       Ainsi la même politique de pillage par la dette qui a abouti au démantèlement de nombreux Etats d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique dans les années 1980 frappe aujourd’hui l’Europe.

       Conscients que ce qui se passe en Grèce est l’avenir que le FMI promet à tous les peuples européens, le POI combat pour la seule issue positive possible : l’unité de tous les travailleurs européens et de leurs organisations pour l’annulation de la dette et la rupture avec la barbarie dictée par la troïka.





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le 2 février

Ne touchez pas à la Sécu !



 Les ordonnances de 1945, dont est issue la Sécurité sociale, malgré les limites apportées par le gouvernement d’union nationale, sont issues directement du programme élaboré en 1943 par la CGT clandestine.
Le plan de la CGT prévoyait  : 


-    La gratuité complète des soins médicaux
-    La gestion de la Sécurité sociale par les seuls représentants des salariés
-    La gestion de tous les risques par une caisse unique
-    Le financement par les cotisations calculées sur les salaires.

Les ordonnances de 1945 ne reprendront que partiellement ce plan, notamment la gestion par les seuls représentants des salariés.


Le patronat n’a jamais accepté la Sécurité sociale. En 1945, le Centre national du patronat français, l’ancêtre du Medef dénonçait le caractère totalitaire du projet, «  Nous dénonçons le risque extrêmement grave que comporterait la gestion par un seul organisme de sommes considérables, se chiffrant chaque année par dizaines de milliards ». 


Des milliards pour garantir les soins aux malades, les pensions aux retraités, les allocations aux familles, c’est du totalitarisme ! Par contre des milliards dans les mains des banquiers et des spéculateurs, c’est la liberté ! Le patronat n’a jamais renoncé à récupérer ces sommes dont le montant dépasse le budget de l’Etat. C’est ainsi qu’il faut comprendre le débat actuel sur la Sécurité sociale !


A quelques mois des présidentielles, les propositions des différents candidats sur la « réforme » du financement de la  Sécurité sociale se multiplient avec une constante, à droite comme à gauche, « la sécurité sociale ne peut plus être financée par le travail », c'est-à-dire par les cotisations payées par le patronat, parce que cela pénaliserait l’emploi et la « compétitivité de l’économie ». Il faudrait donc trouver d’autres sources de financement.
29 janvier, Sarkozy a annoncé la décision d’accorder aux patrons de nouvelles exonérations patronales.


Les patrons seraient exonérés de 13 milliards supplémentaires de leurs cotisations  « famille » de la Sécurité sociale. Dans le même temps serait décidée une hausse des impôts : la TVA, devenue sociale pour l’occasion, passerait de 19,6 % à 21,2 % et la CSG serait également augmentée de deux milliards.
13 milliards supplémentaires que les patrons ne paieront plus. Rappelons que les compensations, d’ailleurs incomplètes (ce qui crée de toutes pièces le « trou » de la Sécu), se font par l’impôt qui finance donc les exonérations patronales !


Tout cela pour, prétendument, favoriser la création d’emplois.


Il n’y a aucun emploi créé, bien au contraire !


La preuve ? De 1980 à 2010, les exonérations patronales n’ont cessé de progresser d’année en année. Elles sont ainsi passées de 0 à 30 milliards par an. Dans le même temps, les emplois dans l’industrie sont passés de 5,3 millions à 3.29 millions, le chômage (pour la seule catégorie A) est passé, lui, de 1,3 million à 2, 6 millions ! 


Alors, pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à modifier le financement de la Sécurité sociale en remplaçant les cotisations par l’augmentation des impôts ?


Parce que le budget de la Sécurité sociale, constitué par la collecte des cotisations sociales, c'est-à-dire le salaire différé, propriété des salariés, est utilisé pour répondre aux besoins des assurés sociaux.


L’impôt, lui, est utilisé par le gouvernement comme bon lui semble : il peut par exemple financer avec l’impôt, la guerre en Afghanistan ou en Libye, il peut utiliser les impôts pour rembourser la dette de l’Etat que les spéculateurs ont creusée…


Remplacer la cotisation par l’impôt, c’est piller le salaire différé, c’est briser la Sécurité sociale de 1945 !


Que la patronne du Medef, Laurence Parisot, se félicite de cette fiscalisation, allant même jusqu’à proposer qu’on en rajoute en fiscalisant une partie des cotisations ouvrières, on le comprend !


Mais comment comprendre que François Hollande ait déclaré au Bourget vouloir « fusionner l’impôt sur le revenu avec la CSG dans le cadre d’un prélèvement progressif sur le revenu » ?


La CSG est certes un impôt, mais pour le moment, elle ne sert qu’à la Sécurité sociale. Or, sa fusion avec l’impôt sur le revenu en fait un impôt non affecté, comme le reste des impôts indirects ou directs.


La fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, c’est la fiscalisation de la Sécu, comme la TVA « sociale » !

Ne touchez pas à la sécu de 1945
Stop aux exonérations patronales
ni augmentation de la TVA ni augmentation de la CSG
Non à la fiscalisation de la sé
curité sociale









le 8 janvier

A propos du courage en politique…

 

    En ces premiers jours de l’année , les mesures les plus brutales continuent à s’abattre sur la classe ouvrière, hausse d’au moins 3,2% des mutuelles, plus 4,4% pour le gaz, plus 3,2% pour la SNCF, hausse de la CSG, salaires et prestations sociales au régime sec… C’est dans ce contexte que le gouvernement décide de mettre rapidement en place une TVA dite sociale, mesure présentée comme « courageuse » à quatre mois des élections présidentielles.

Avec cette TVA « sociale », il s’agit de « repenser le financement de la Sécurité Sociale. 

Il ne s’agit de rien d’autre que de la fiscalisation de la protection sociale. Il s’agit  de remplacer la solidarité ouvrière fondée sur les cotisations, c'est-à-dire le salaire différé, par un budget financé par l’impôt, c'est-à-dire géré par l’Etat qui en définit l’affectation comme il veut. Alors qu’il n’est question que de réduction des déficits publics, on peut facilement imaginer quel sera le sort du budget de la sécurité sociale d’un gouvernement considérant cette réduction inéluctable.

Comment est-il possible de qualifier de « courageuse » une mesure contraire aux intérêts de l’immense majorité de la population ?

Un parti qui gouverne est il obligé de prendre des mesures « courageuses » impopulaires ?

Alors que selon l’Insee, un Français sur sept vit en dessous du seuil de pauvreté, que la jeunesse est condamnée à une précarité sans fin, que Sécurité sociale et services publics sont la cible d’attaques répétées, que 29% de la population ne se soigne pas faute de moyens, contre 11% il y a deux ans, y aurait-il une fatalité qui frappe les gouvernements en place, fatalité qui les empêcherait de satisfaire les revendications des travailleurs et qui les obligerait par contre à satisfaire les appétits des marchés financiers et des agences de notation ?

Cette fatalité, qui n’en est pas une, porte un nom, la soumission aux diktats de la troïka, FMI, Union européenne, BCE, la tentative de faire croire que la régression sociale est une fatalité, que la seule possibilité offerte à la classe ouvrière et à ses organisations c’est de se résoudre à accompagner la régression et pire à la mettre en place.

Face à cela, le POI affirme qu’une autre  politique est possible, une politique d’augmentation des dépenses de santé, une politique d’extension des services publics, une politique d’augmentation des moyens de l’Education nationale, et puisque les institutions de la 5ème République, puisque les institutions de l’UE ne le permettent pas, alors il faut en finir avec ces institutions,  la question qui se pose à tout gouvernement est rupture ou pas avec les plans de rigueur dictés au nom de la réduction des déficits publics et du remboursement de la dette. Rupture ou pas, la question est posée dans toute l’Europe, elle est posée en Grèce, en Espagne, en Italie, en France ! Quel gouvernement pourra imposer cette rupture ?

 

Un gouvernement capable d’imposer la rupture sera un gouvernement qui s’appuyant sur la mobilisation de la classe ouvrière, aura la volonté politique d’annuler la dette, la volonté politique d’interdire les licenciements et délocalisations, un gouvernement qui mettra  en place une politique fondée sur le droit de chaque travailleur d’avoir un vrai travail, de se soigner comme il est nécessaire, une politique fondée sur le droit de chaque jeune à faire des études débouchant sur une vraie qualification, un vrai salaire, un gouvernement libre de convoquer une véritable Assemblée constituante dans lequel les délégués du peuple affirmeront la souveraineté du peuple, la souveraineté de ses décisions par rapport au cadre corporatiste de la troïka.

 

Qu’est ce qui empêche une telle politique sinon la soumission totale à une autre politique ? 

Il n’ ya pas plus de fatalité à l’explosion de la dette qu’il n’y en a à sa soumission, les deux relèvent de décisions politiques au service d’une infime minorité.

 

Non à l’union sacrée !

Rupture avec la dictature de la dette !




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POIPARTI OUVRIER INDÉPENDANT

Pour le socialisme, la République et la démocratie

Membre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples

 

Comité « Erdre et Gesvres »

 

le 13 décembre 2011

Thierry Gicquel

Secrétaire du Comité

06 83 32 97 63  / thierry5744@hotmail.fr

20 rue de la l'oeuf

44119 Treillères

 

 

A Monsieur le Président de la Communauté

de Communes d'Erdre et Gesvres

 

 

            Monsieur,

 

            Comme vous le savez, une très grande majorité de citoyens de la Communauté de Communes sont opposés à la mise en place du nouveau mode de gestion et de facturation de leurs ordures ménagères. De nombreuses pétitions allant dans ce sens ont vu le jour depuis maintenant quelques semaines.

 

            Le Comité Erdre et Gesvres du POI y est également opposé et revendique en conséquence l'abandon de ce nouveau mode de gestion et de facturation des ordures ménagères.

 

            La Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères va laisser place à une redevance avec comme conséquence une augmentation importante du coût pour les contribuables. En fait, à une logique de service public fondé sur l'impôt, on substitue une logique de privatisation avec facturation à la clé. Dans un contexte où les salariés ont déjà des difficultés financières, de nombreux citoyens choisiront une cadence de présentation du bac inférieure à leurs besoins réels. Dans ces conditions, des dépôts sauvages risquent de voir le jour. Où est l'écologie là dedans ?

 

            Nous nous étonnons aussi du contenu du guide pratique diffusé à tous les habitants de la communauté de communes qui ose se vanter de nous aider à réduire les déchets et à alléger nos factures !

 

            Comme vous le savez également, parmi les très nombreux opposants à ce mode de gestion et de facturation, certains ont refusé de s'équiper du « nouveau bac à puce ». Il n'y a qu'une seule issue immédiate à ce refus, c'est la poursuite pour l'instant de la levée des anciennes poubelles. Comment pourrait-il en être autrement dans une situation où nombreux sont ceux qui sont prêts à déposer après le 1er janvier leurs poubelles devant les mairies. La sagesse, c'est le gel du nouveau mode de gestion de ramassage des ordures ménagères. La démocratie n'en serait que renforcée.

 

            Bien entendu nous sollicitons une rencontre afin d'exposer dans le détail nos positions.

 

            Veuillez agréer, Monsieur le président de la Communauté de Communes, l'expression de nos salutations distinguées.

 






Extrait de Presse Océan du 14 décembre 2011


"Des habitants sont mécontents du passage à la redevance incitative et le font savoir. Cris au « scandale », pétitions, réunion houleuse… La grogne enfle. Concrètement, la majorité des habitants du département paye la taxe d’enlèvement des ordures ménagères avec sa taxe foncière. À l’horizon , au moins 10 communautés de communes sur 23 seront à la redevance incitative, avec un abonnement fixe et part variable selon le nombre de présentation des poubelles. La facture peut alors être plus élevée pour les familles…."



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26 novembre 2011

Communiqué du comité « Erdre et Gesvres »

 

 

Les actionnaires de Véolia peuvent se frotter les mains. La « redevance incitative » rendue obligatoire par le « grenelle de l'environnement » va remplacer la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères. A une logique de service public fondé sur l'impôt, on substitue petit à petit une logique de privatisation tous azimuts avec facturation à la clé.

 

L'argument est bien rôdé. Ainsi le délégué communautaire d'Erdre et Gesvres en charge de l'environnement, explique « la redevance incitative présente l'avantage de représenter la réalité du coût du service. Les gens ont ainsi conscience de la vérité des prix ». Généralisons ce principe et ce sera la fin de tous les services publics !

 

Les conséquences, les voici :

 

-        à service équivalent (levée 1 fois par semaine pour une famille de 4), la redevance s'élèvera à 403,05€ là où la taxe des ordures ménagères s'élève entre 150 et 200 € dans la plupart des cas (en fonction de la valeur locative de l'habitat).

 

-        Une redevance supplémentaire de 4€ sera demandée au delà de 12 accès à la déchèterie.

 

La redevance pourra être plus faible dans le cas d'une levée très espacée (toutes les 2 ou 3 semaines voire même tous les 2 mois !!!). Ce qui n'a rien de très écologique.

 

Dans un contexte où les salariés ont déjà des difficultés financières, de nombreux citoyens choisiront une cadence de présentation du bac inférieure à leurs besoins réels. Dans ces conditions, des dépôts sauvages risquent de voir le jour (y compris pour le dépôt des tontes de jardin au printemps). Où est l'écologie là dedans ?

 

Et le guide pratique diffusé à tous les habitants de la communauté de communes ose se vanter de nous aider à réduire les déchets et à alléger nos factures !

 

Ceci est inacceptable, non seulement on liquide le service public (avec tous les risques de multiplication de dépôts sauvages), mais on saigne aussi les citoyens déjà durement touchés par la crise qui n'est pas la leur.

 

Une seule voie s'impose, c'est l 'abandon de ce système de gestion des déchets.

 

Afin d'obtenir l'abandon de ce système de gestion et pour un retour au vrai service public, le comité « Erdre et Gesvres du POI » s'adresse à tous les citoyens des communes concernées pour que se constitue sur cet axe le regroupement le plus large possible.

 

Samedi 26 Novembre 2011

 

Correspondants locaux :

 

Thierry Gicquel (Treillières) 06 83 32 97 63  / thierry5744@hotmail.fr

Catherine Fouquet (Sucé sur Erdre) 06 29 73 85 12

Dominique Fabrice (Petit Mars) 06 81 16 86 94

Benoît Gaborieau (Notre Dame des Landes) 06 64 69 29 89

Sophie Gillet (Nort sur Erdre – La Bricaudière) 06 89 93 37 92





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3 novembre 2011


TOUS AUX COTES DU PEUPLE GREC !


                C’est avec la plus grande indignation que les travailleurs et le peuple français rejettent le discours de Sarkozy.


                Celui-ci prétend dicter au peuple grec ce qu’il a le droit de faire, lui dire si un référendum est possible ou pas, quelle question doit y être posée, et même la réponse qui doit y être apportée !


                Non, monsieur Sarkozy, c’est pure usurpation de votre part que de prétendre parler au nom du peuple français dans ce diktat adressé au peuple grec, « coupable » de se révolter contre le plan meurtrier dicté par les spéculateurs et les banquiers.


                 C’est pure usurpation de votre part de prétendre agir au nom de la démocratie, vous qui avez déjà piétiné le vote du peuple français lors du référendum de 2005 sur la Constitution européenne et qui, aujourd’hui, menacez le peuple grec des pires foudres à la seule évocation du mot : référendum.


Personne n’est dupe.


                Quand Sarkozy (et avec lui Merkel, Obama et les dirigeants du capital financier international) exige du peuple grec qu’il renonce à toute souveraineté, tous les peuples d’Europe et du monde sont menacés. La brutalité de la mise en garde de Sarkozy vise, à travers le peuple grec, le peuple français lui-même puisqu’elle intervient la veille de l’annonce par Fillon d’un plan d’austérité renforcée.


                 Voila pourquoi le Parti ouvrier indépendant estime urgent que s’organise en France la mobilisation des travailleurs, des jeunes et de toute la population aux côtés des travailleurs grecs contre les représentants du capital financier et contre notre propre gouvernement de banqueroutiers et de spéculateurs.


                 Les travailleurs et le peuple grec ont le droit de dire non à un plan dicté par la troïka (FMI-Union européenne-BCE) qui ampute les salaires et les pensions (jusqu’à 40 % !), liquide des pans entiers de la fonction publique (30 000licenciements immédiats), liquide toutes les conventions collectives dans le secteur privé, et veut réduire un peuple libre et souverain à un statut de peuple assujetti et misérable !


Le peuple grec, comme tous les peuples d’Europe, veut vivre libre. Il veut décider lui-même de son propre sort. Il refuse de se voir « sacrifier » sur l’autel des profiteurs, spéculateurs, banquiers et capitalistes du monde entier.


                 Le peuple grec parle pour tous les peuples d’Europe en disant : « Cette dette n’est pas celle des travailleurs et des peuples.

              Que les capitalistes payent leur propre dette ! Que les banquiers et les spéculateurs payent l’addition de leurs opérations hasardeuses ! Nous ne reconnaissons à aucun gouvernement le droit de nous imposer leurs plans ! »

                  Le peuple grec a ouvert la seule voie qui permet de sortir du « piège » de la dette (et des critères de Maastricht garantissant la stabilité de l’euro) dans lequel on veut enfermer tous les peuples d’Europe : la voie du soulèvement légitime qui a déjà produit treize grèves générales et qui, d’une manière ou d’une autre, (y compris par le référendum)balaiera demain les mesures meurtrières.


                 Il a ouvert la voie au peuple portugais, au peuple d’Espagne, au peuple italien...et il a préparé celle que devra emprunter aussi le peuple français pour sauver sa fonction publique, ses hôpitaux, sa Sécurité sociale et son industrie de la délocalisation.


                 Il a ouvert la voie à la reconquête de la souveraineté populaire et de la démocratie qui exige de s’émanciper des carcans de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI. 

 

                Au moment où il est menacé d’être mis au ban de la « communauté internationale », il nous revient à nous, travailleurs de toute l’Europe — particulièrement à nous travailleurs français — de manifester notre solidarité active et de dire à notre gouvernement : « Bas les pattes devant le peuple grec ! »Dans la continuité du meeting internationaliste qu’il a organisé le 1er octobre à Paris (meeting au cours duquel des militants et responsables ouvriers de Grèce, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, d’Espagne, du Portugal, d’Irlande ont pris la parole auprès des orateurs français), le bureau national du Parti ouvrier indépendant, réuni 5 novembre ,décidera des formes appropriées pour organiser la mobilisation en solidarité avec le peuple grec.


             D’ores et déjà, contact est pris avec tous les partis et organisations qui se réclament de la défense des intérêts ouvriers afin de préparer une réponse d’envergure, dans l’unité la plus large, à la provocation du président de la République française représentant des seuls intérêts des banqueroutiers et des spéculateurs sans scrupules.


                               Les secrétaires nationaux du POI

Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun

Paris, le 3 novembre 2011, 12 heures









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 La Grèce vue par Pessin pour Slate


"Objectivement, les temps sont mûrs
pour une révolution... "

après l'annonce d'un référendum par Papandréou d'un référendum
 (journal Les Echos)

2 novembre 2011

Dans toute l’Europe, en France comme en Grèce :

NON A LA RIGUEUR

 

Les représentants de la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne) seront désormais installés en permanence en Grèce.

 

Telle est la conséquence de l’accord passé au sommet européen de Bruxelles sous la direction de Merkel et Sarkozy.

 

Cette délégation de la troïka en Grèce a pour mission de faire appliquer le plan de réduction des salaires et des pensions, jusqu’à 40 %, et la suppression de 30 000 postes dans l’enseignement.

 

Mais, dans toute la Grèce, le peuple a immédiatement manifesté sous les mots d’ordre :

 

« Prenez votre mémorandum

et barrez-vous, oust ! »

 

    Annonçant un référendum sur cet énième plan de rigueur, le Premier ministre, Papandréou, a déclenché la panique des Bourses et les protestations indignées des gouvernements de toute l’Europe !

 

Au même moment, Sarkozy décide d’un nouveau plan de rigueur. Cela une semaine seulement après la présentation de son budget d’austérité.

 

Il veut tailler 8 milliards d’euros supplémentaires dans les budgets publics, augmenter la TVA, geler 4 milliards d’euros dans le budget des collectivités territoriales.

 

Tout cela pour recapitaliser les banques. On parle de 1 000 milliards !

 

Tous seront engloutis dans le puits sans fond d’une dette qui n’a d’autre fonction que de servir les spéculateurs.

 

Voilà le prix qu’il voudrait nous faire payer pour sauver le capitalisme de l’effondrement !

 

Non à l’austérité !

Annulation de la dette !

Confiscation des avoirs des banques !

Rupture avec l’Union européenne, le FMI et la Banque centrale européenne !


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Union sacrée pour la réduction des déficits publics
 ou défense des intérêts des travailleurs,
 Pour le POI le choix est fait !

 

30 octobre 2011


Jean-Pierre Bréus, secrétaire départemental


          Le président Sarkozy vient de s’exprimer et une fois de plus appelle à « s’élever au dessus des intérêts partisans » au nom d’un prétendu intérêt général qui n’est que le faux nez des intérêts des agences de notation, des banquiers et des spéculateurs. Et c’est donc au nom de cet intérêt général que les travailleurs dont le pouvoir d’achat ne cesse de régresser, les chômeurs dont les droits sont petit à petit rognés, la jeunesse condamnée à la précarité permanente, vont être  priés de faire de nouveaux « efforts ».


        Depuis des mois, déficits publics et dette sont présentés comme des fléaux des temps modernes, des sortes de monstres devant lesquels il ne saurait y avoir qu’une attitude possible, se soumettre. Déficits publics et dette sont « l’argument » au nom duquel des plans de rigueur sont à l’ordre du jour dans tous les pays, plans dictés par la « troïka », FMI, Banque centrale européenne et Union européenne. En France, partis et organisations syndicales sont invités à réaliser l’union sacrée avec le gouvernement et le patronat pour ensemble réduire les déficits et rembourser la dette. Et c’est un fait incontestable que beaucoup cèdent à cette invitation.


       Pour les travailleurs et les jeunes frappés de plein fouet par toutes les mesures de rigueur, il est important de comprendre pour résister.


1)    Qu’est ce que la dette publique ?

On appelle dette publique la dette de l’Etat, des collectivités locales, des entreprises et des systèmes de protection sociale. L’essentiel de la dette publique est celle de l’Etat qui représente 86% du total


2)    Y a-t-il explosion de la dette publique ?

Oui. La dette publique est passée  de 20% du PIB en 1980 à 81,7% en 2010. Cette tendance est présente dans tous les pays capitalistes.


3)    D’où vient la dette publique ?

Du déficit. Ainsi, si l’Etat a une dette, c’est qu’il a emprunté. Et s’il a emprunté, c’est que ses dépenses ont dépassé ces recettes. C’est ce qu’on appelle le déficit budgétaire (déficit de l’Etat) qui représente la majeure partie des déficits publics.


4)    Qu’est- ce qui a fait exploser la dette ?

Le financement du déficit par les marchés financiers.

Jusqu’au milieu des années 1970, l’Etat finançait son déficit essentiellement par des fonds fournis par la Banque de France à des taux faibles, voire nuls. En 1973, une modification des statuts de la Banque de France limite considérablement l’accès de l’Etat à ces prêts à bon marché, l’obligeant de plus en plus à faire appel au financement par les marchés financiers.

En 1993, toute possibilité de faire appel à la Banque de France est définitivement interdite avec l’instauration de « l’indépendance » de la Banque de France (Article 104 du traité de Maastricht).

A partir de là, l’Etat est totalement à la merci des marchés financiers et des banques qui exercent une pression constante sur lui.


5)  L’aggravation des déficits publics provient-elle de l’augmentation des dépenses de l’Etat ?

OUI ET NON

-          Oui par la rente de la dette. C’est le paiement de la dette elle-même et surtout des intérêts de cette dette qui depuis des décennies creuse les déficits. Pour rembourser le capital et payer les intérêts de la dette, l’Etat emprunte, c'est-à-dire s’endette à nouveau, emprunts qui créent de nouveaux intérêts, de nouveaux endettements et ainsi de suite.

 Il ne faut pas chercher ailleurs les causes des faillites ou des menaces de faillite de la Grèce, de l’Irlande, de l’Espagne, de l’Italie et… de la France.


-          Oui par les plans d’aide aux spéculateurs

Les dépenses publiques ont fortement augmenté depuis le déclenchement de la « crise » actuelle pour atteindre 56% du PIB. Pourquoi ? Directement en relation avec les plans d’aide aux capitalistes et aux spéculateurs. Dans le très officiel Rapport sur la dépense publique, publié par le gouvernement lors de la discussion sur le budget de 2011, on peut lire que en 2009, « la progression en volume des dépenses publiques est de 3,7%, en raison notamment de la mise en œuvre du plan de relance en réaction à la crise »


-          Non pour toutes les dépenses en faveur de la population.

Tout travailleur, tout élu, peut constater que les politiques menées par les gouvernements successifs depuis les années 1980, sous l’injonction de l’UE, au nom de la « concurrence libre et non faussée » ont visé à démanteler ce qui avait été acquis au lendemain de la seconde guerre mondiale, sous l’action de la classe ouvrière et de la population.


Depuis 1986, 3000 des 4600 entreprises publiques contrôlées par l’Etat, dont les principales banques et institutions financières, ont été privatisées par les gouvernements successifs. Année après année, les emplois de la fonction publique disparaissent, les services publics démantelés, les prestations sociales réduites (déremboursement des soins…)


Le budget consacré aux salaires des fonctionnaires et au fonctionnement de l’Etat est passé de 14% du PIB au milieu des années 1990 à moins de  13% aujourd’hui.


Toutes les dépenses autres que le remboursement de la dette et le paiement des intérêts baissent donc et cela pour financer capitalistes et banquiers ! Et ils osent dire que la population vit au dessus de ses moyens !


6)    La baisse des recettes aggrave-t-elle les déficits publics ?

Oui, par les exonérations massives d’impôts et de « charges sociales » accordées aux patrons. Depuis 30 ans, les capitalistes ont bénéficié de centaines de milliards d’euros d’exonérations fiscales accordées par tous les gouvernements, sans distinction.

En 1982, les recettes fiscales étaient de 22,5% du PIB Elles sont passées en 2009 à 15,1% !

 

7)    Alors, cette dette, ces déficits sont-ils ceux du peuple ?

Non, en 2010, le déficit public de la France était de 136,5 milliards d’euros. Pour cette même année, le paiement des intérêts de la dette publique s’est élevé à 42 milliards d’euros, les exonérations fiscales et de « charges sociales » se sont élevées à 115 milliards d’euros. Faites le compte ! Sans cette arme de destruction massive du peuple  qu’est la dette, sans le pillage dont sont victimes les organismes sociaux, aucun déficit, et même un excédent de 20 milliards d’euros ! C’est cela la dictature des déficits publics ! Faut-il s’y soumettre ? Non !  Quel que soit le gouvernement qui en prend la responsabilité !

 

-      AUCUN CONSENSUS POUR LA RÉDUCTION DE LA DETTE ET DES DÉFICITS !

-         RUPTURE AVEC L’UNION EUROPÉENNE, SES DIRECTIVES, SES TRAITÉS !

-  NATIONALISATION DES BANQUES, SANS INDEMNITÉS NI RACHAT !

-        ANNULATION DE LA DETTE !

 

REJOIGNEZ LE PARTI OUVRIER INDÉPENDANT !



le 15 octobre

Collège Jean Monnet à Vertou

       Le Parti ouvrier indépendant se félicite de la décision du Conseil Général de maintenir le collège Jean Monnet de Vertou dans l'attente d'un nouveau collège dans le secteur.
     Cette décision, alors que les collectivités territoriales sont sommées de prendre leur part à la réduction des déficits publics, démontre que la résistance est possible.
         Pour le POI, aucune mesure de rigueur n'est acceptable, la dette résultat de milliards d'exonérations de cotisations patronales, du renflouement des banques avec de l'argent public, n'est pas celle des peuples.
        Le seul mot d'ordre conforme aux intérêts des travailleurs, de la jeunesse est annulation de la dette, aucune soumission au consensus sur la réduction des déficits publics.
       C'est sur cette orientation que le POI sera présent dans la campagne des législatives de juin .




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le 13 octobre



Surpris et satisfait.

Retour du congrès national du POI :


Jean Jacques , délégué du 44

Jean Jacques, tu viens d'assister au congrès national du POI : content ?

         Je dirais plutôt surpris.

      Surpris d'abord par le meeting internationaliste de la veille, le nombre de participants (plus de deux mille), la diversité des origines et puis les mêmes conclusions partout :

-  non à l'acceptation de la dette, non aux diktats de la troïka FMI-BCE-U€ ;
-  rupture avec l'Union européenne ;
- les classes ouvrières doivent s'unir, pour résister aux attaques du capitalisme, décadent et aux abois.

    Surpris ensuite lors du congrès par la maturité des analyses des intervenants, par le degré de démocratie au POI ( surtout si l'on compare avec ce qui se passe dans les autres partis, y compris ceux dits de "gauche").

    J'ai apprécié la rigueur des propositions face à la situation, ressenti l'attention des délégués, je suis satisfait par les décisions prises et les perspectives ouvertes par ce congrès très important.



Que proposes tu maintenant à Nantes ?

     A Nantes nous relayons bien sûr les campagnes décidées, tant au niveau départemental que national, mais nous avons des actions propres au comité
  • distribution de tracts, organisation de réunions d'information, manifestations...
  • aide aux autres comités sur des sujets brûlants d'actualité : fermetures de bureaux de poste, de collèges, privatisation de services publics...
   Les membres du comité sont aussi des observateurs attentifs de la politique suivie sur l'agglomération nantaise et nous poursuivons les campagnes engagées contre :
  • les augmentation d'impôts locaux,  du prix des transports en commun, des stationnements ;
  • les privatisations ou désengagements dans les services publics ;
  • l'opacité financière et les choix très contestables ;
  • et finalement des politiques basées sur une communication souvent démagogique au service d'une minorité qui ne représente pas la classe ouvrière;
Il nous faudra donc informer, et en même temps proposer des alternatives afin d'agréger de nouvelles forces et développer le comité.








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Brève


4 octobre, à l'occasion de l'assemblée des maires de Loire Atlantique à La Beaujoire, des militants du POI ont distribué la "lettre ouverte au Président de la République" aux maires présents.




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Le 4 octobre par L. Ormières


Gérard Schivardi :
 Entretien avec le journal  l'Indépendant

 



Vers une rencontre avec Sarkozy ?

"Les impôts ont baissé dans mon village sans que l'on touche aux taux communaux !"



Toujours aussi combatif, Gérard Schivardi continuera à faire entendre sa voix.

  © Photos J. L.


Pour quelles raisons ne serez-vous pas candidat à la Présidentielle de ?

     Ça s'est décidé démocratiquement , au congrès du Parti Ouvrier Indépendant organisé à Paris. Tous nos militants ont voté pour déterminer si le POI devait ou non présenter un candidat à la Présidentielle : la réponse a été "non" à 80 %.

Comment avez-vous accueilli cette décision ?

        Elle n'a fait que conforter ma propre opinion. En 2007, j'avais déjà dit que la Présidentielle était à mes yeux inutile. On n'a pas besoin d'un  Président de la République ! Avec l'omnipotence de l'Europe, il est devenu un transmetteur   sans pouvoir ! Si j'avais été élu il y a cinq ans, j'aurais exercé ma fonction sans solde juste le temps de mettre en place une assemblée constituante avec des députés élus et contrôlés par le peuple, susceptibles d'être remplacés au bout d'un an s'ils ne faisaient pas leur travail.

Pas de regret, donc ?

     Que la majorité du parti ait choisi de ne pas prendre part à cette mascarade ne me pose pas de problème. J'avais proposé de me mettre au service du POI s'il décidait de se lancer, mais je ne faisais pas de la Présidentielle une affaire personnelle ! Mon seul regret, c'est que je n'aurai pas l'occasion de m'expliquer avec Marine Le Pen. Dans son programme, elle reprend à son compte beaucoup de mes propositions de 2007, que ce soit la sortie de l'UE, le retour au franc ou la libre administration des communes. J'aurais aimé remettre les choses à leur juste place…

Dans la foulée, le POI a choisi d'être présent aux législatives…

     Tout à fait. Nous présenterons des candidats partout où cela sera possible. Nous voulons profiter de cette occasion pour parler avec les Français les yeux dans les yeux, leur expliquer qu'il existe d'autres façons de gouverner notre pays et de le sortir du marasme actuel.

Vous allez donc passer de la Présidentielle aux législatives !

       Oui, puisque je serai candidat sur la première circonscription. Là encore, j'ai envie de rencontrer mes concitoyens en face à face, et de discuter avec eux de l'avenir de la viticulture ou encore de l'intercommunalité. L'Etat veut nous l'imposer et la plupart des grands partis y sont favorables, alors que la majorité des maires est contre ! Il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé au Sénat pour s'en convaincre ! Le vote des maires n'avait rien d'une adhésion aux idées du PS ou des Verts : il exprimait surtout un ras-le-bol face à une réforme qui scellerait la disparition des communes, et donc de la République.

A terme, quelle sera la stratégie du POI ?

        Si les citoyens nous accordent leur confiance et élisent des députés non soumis à un apparatchik, nous pourrons créer au Palais Bourbon un semblant d'assemblée constituante. Cela provoquerait automatiquement un changement de politique, et donnerait une bouffée d'oxygène au pays. Tout le reste n'est que foutaises, et mène la France à la catastrophe.



 Malville : A quelle heure ça ouvre ?

le POI 44 soutient le combat mené pour le maintien du bureau de poste

- 500 signatures recueillies sur la pétition
- motion votée par le conseil municipal du 20 septembre à l'unanimité moins une abstention
- Mme Bouyer, députée de la circonscription a signé la pétition et s'est engagée à écrire à la Direction de la Poste en demandant le maintien du bureau de poste.



Lettre pétition 

Maintien en intégralité du bureau de Poste de Malville

 

Au  conseil municipal du 12 juillet 2011, Monsieur le Maire a donné en information que la poste proposait 3 solutions :

 

A- fermeture le toute la journée et les autres jours fermeture à 12 heures.

B- installation de la poste dans un commerce.

C- installation de la poste à la mairie (prise en charge du salaire de l'agent au prorata du temps de travail de la poste).

 

Aucune de ces 3 propositions n'est acceptable.

Cela nous obligerait à terme à faire le déplacement au bureau de poste de Savenay le service rendu étant limité et toutes les opérations n'étant plus assurées.

C'est bien là la conséquence de la privatisation de la Poste qui privilégie la rentabilité au détriment du service public : c'est à dire le service rendu à la population.

Nous, élus, syndicalistes et citoyens décidons de nous mobiliser pour garder notre bureau de Poste dans son intégralité pour ce faire nous avons constitué un comité de défense de notre bureau de poste.

Nous pensons que le bureau de poste dans notre commune est un lien social indispensable.

 

Agissons tous ensemble en signant la lettre pétition.





                                     17 septembre


Les banquiers et les spéculateurs se déclarent en faillite… et ils osent présenter la note aux travailleurs et aux peuples !


·         Ils osent dire : la jeunesse doit payer ! C’est ce que fait le gouvernement, qui a supprimé des dizaines de milliers de postes dans l’enseignement, provoquant une rentrée catastrophique, et qui, par la loi Cherpion, veut contraindre tous les jeunes de 18 à 30 ans à la précarité.

·         Ils osent dire : tous les peuples d’Europe doivent payer ! C’est ce que font les gouvernements qui appliquent les plans de rigueur meurtriers du Fonds monétaire international (FMI), de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne (BCE), détruisant les nations.

·         Ils osent dire : les ouvriers de l’automobile doivent payer ! C’est ce qu’annonce le patron de PSA, pour qui il est « essentiel que l’euro soit préservé », et annonce que pour cela, il y aura suppression d’emplois et « réduction des coûts » (Le Figaro).

·         Ils osent dire : la Sécurité sociale doit payer ! Le président « socialiste » de la Cour des comptes appelle à diminuer une nouvelle fois les remboursements et à réduire les effectifs des personnels.

·         Ils osent dire : les services publics doivent payer ! C’est ce que réclame le quotidien capitaliste Les Echos, pour qui il faut aller jusqu’au bout des privatisations : « Il faut adresser aux marchés financiers (…) un signe fort (…) en s’aidant des éléments constitutifs du patrimoine national. »

 

         Le journal Le Monde, citant tous les partis — de droite et « de gauche » — en lice pour la présidentielle, titre : « Unanimité politique pour sauver les banques. »

 

        Mais « sauver les banques », c’est engloutir des milliards d’euros dans un puits sans fond et multiplier les attaques contre les travailleurs, les jeunes et les peuples pour financer des « plans de sauvetage » qui sont autant de plans de faillite.

 

Les travailleurs, les jeunes et les peuples de Grèce, du Portugal, d’Italie, d’Espagne, de Grande-Bretagne, de France et de toute l’Europe disent non.

 



                                        1er septembre


Cette dette n’est pas celle des travailleurs !

Une dette entièrement fabriquée en trente ans au bénéfice des capitalistes !

La preuve par les chiffres !


              Selon certains, les déficits résulteraient d’un excès de services publics et des « largesses de la protection sociale ». Les travailleurs vivraient au-dessus de leurs moyens !

                 Malheureusement pour ces apôtres de la régression sociale qui considèrent donc qu’il faut réduire les déficits publics,  les chiffres sont têtus.

            En 1993, les dépenses de l’Etat, mesurées en pourcentage de la richesse nationale, représentaient 25,5% du PIB ; en 2008 ces  dépenses n’en représentaient que 20% !

                    Mais alors d’où viennent les déficits, d’où vient cette dette ?

             Ils proviennent d’une même  politique conduite par tous les gouvernements depuis près de 30 ans, une politique d’allègement de l’’impôt pour les plus riches, de prise en charge par l’Etat de dépenses au profit du patronat et du renflouement des banquiers suite à la crise financière en 2008 ! Qu’on en juge !


   Allègements d’impôts et cadeaux fiscaux pour les plus riches

En 1986, le taux d’imposition de la tranche maximale de l’impôt sur le revenu était de 65%.Il n’a cessé de diminuer pour être ramené en dessous de 50% par le gouvernement Jospin en 2000 et aujourd’hui à 41%. L’impôt sur la fortune a vu sa portée systématiquement affaiblie par toutes sortes d’exonérations. Emblématique jusqu'à la caricature, le bouclier fiscal qui a vu l’Etat restituer tout ou partie de leur impôt aux plus riches ( en 2009, 679 millions d’euros)

     Même évolution pour l’impôt sur les sociétés

Jusqu’en 1985, le taux de cet impôt était de 50%. Le ministre Bérégovoy l’a réduit en 1993 au taux encore en vigueur aujourd’hui de 33%.  Sur les sociétés du CAC 40, il n’est que de 8% et ce sur les bénéfices officiellement déclarés , sans parler de l’évasion fiscale.

C’est ainsi qu’en 30 ans de contre-réformes fiscales, les recettes de l’Etat qui représentaient 22,5% du PIB en 1982 n’en représentaient plus que 15,1% en 2009 !  c’est 142 milliards d’impôts et de taxes en moins soit une somme équivalent au déficit de cette même année 2009 !

Mais ce n’est pas tout…

  L’Etat paie à la place des patrons taxes et cotisations sociales

La taxe professionnelle réduite par Strauss-Kahn ( pour la part dite salariale) en 1999 et supprimée en 2010 par Sarkozy donne lieu à compensation par l’Etat. C’est ainsi que chaque année ce sont 15 milliards payés par  l’Etat en lieu et place des entreprises . L’Etat prend également en charge les exonérations de cotisations sociales consenties au bénéfice des entreprises, coût :  22 milliards par an.

 

     Les plans d’aide aux banques et aux grandes entreprises depuis la « crise »

Durant la période 2007-2009, le déficit et la dette ont explosé : 51 milliards de déficit en 2007, 142,5 milliards en 2009 ! En 2010, le déficit reste de 136,5 milliards. Le dernier chiffre connu de la dette  le 31 mars 2011 est de 1646 milliards.

Cette dette n’est donc en rien celle de la population ! 

·      La dette de l’Etat est une excellente affaire pour les spéculateurs et les banques.

Les bénéficiaires fortunés des allègements d’impôts (particuliers et entreprises) placent les sommes ainsi économisées sur le marché de la dette, c'est-à-dire prêtent aux Etats. Ces prêts leur rapportent des intérêts : ils sont ainsi deux fois gagnants, moins d’impôts et des intérêts à engranger !

La dette de l’Etat a produit 45 milliards d’euros d’intérêts en 2010, (deuxième poste de dépenses de l’Etat) soit l’équivalent du produit de l’impôt sur le revenu, 45 milliards qui viennent encore gonfler  la dette.

Ce sont donc les banques qui prêtent aux Etats endettés à cause… des plans de soutien à ces mêmes banques !

Ces banques se financent auprès de la Banque Centrale Européenne à un taux très faible, voisin de 1%, pour prêter aux Etats à 3%, et à un taux bien supérieur dès qu’un doute surgit sur les capacités de remboursement (les banques prêtent à la Grèce à 12% !)

 

La dette est donc une véritable rente au profit des spéculateurs et des banques, au prix des plus grands sacrifices imposés à la population.

 

Ni remboursement, ni moratoire, annulation de la dette, c’est la seule exigence conforme aux intérêts des travailleurs et de la population !

Jean-Pierre Bréus, secrétaire départemental du POI.

                                                   18 août 2011



Ce ne sont pas les “marchés” qu’il faut sauver,
ce sont les acquis des travailleurs et de leurs familles !
 

LA “RÉDUCTION DES DÉFICITS PUBLICS”,

C’EST UNE RENTRÉE SCOLAIRE AVEC 16 000 ENSEIGNANTS EN MOINS ! 

      Après la Grèce, l’Espagne, le Portugal, c’est l’Italie, où Berlusconi vient d’annoncer un nouveau plan de rigueur de 45 milliards d’euros contre les familles, les travailleurs (retraite à 65 ans pour les femmes, 70 ans pour les hommes, privatisations massives, réduction brutale du financement de la santé, des hôpitaux et des collectivités locales, réduction du nombre de fonctionnaires).

      C’est maintenant au tour de la France : sous l’injonction de la « troïka » (Banque centrale européenne, Union européenne, FMI) et des agences de notation, se dessine un nouveau plan de rigueur de 10 milliards, qui sera divulgué le 24 août.

      Nous sommes à quinze jours de la rentrée scolaire : comment va-t-elle se passer, quand 16 000 postes d’enseignants sont supprimés (plus 14 000 autres postes de fonctionnaires d’Etat).


      A chaque exigence des « marchés », ce sont de nouveaux coups contre la classe ouvrière, les jeunes, les retraités et les familles. Le seul objectif, de la « gauche » comme de la droite, c’est la « réduction des déficits publics ».


      D'où viennent-ils, ces déficits publics ? Ils ne tombent pas du ciel. Pour tenter de sauver un système capitaliste en faillite, engagé dans la plus terrible offensive pour écraser le « coût du travail », les gouvernements ont renfloué les banquiers à coups de centaines de milliards d’euros.


      Ils exonèrent les capitalistes d’impôts et de cotisations sociales. Et ensuite, ils utilisent le prétexte des « déficits » créés par eux pour prendre les mesures d’exploitation de la classe ouvrière et de la jeunesse.


      Ils utilisent pour cela un « argument » à leurs yeux décisif : l’obligation de ramener à 3 % (et demain à 0 %) du produit intérieur brut (PIB) les déficits publics, obligation inscrite dans le traité de Maastricht.


      Les banquiers mettent sur pied des « agences de notation », auxquelles les gouvernements se soumettent avec zèle.

      Les travailleurs sont en droit de dire : ce n’est pas notre existence qui doit être brisée, c’est Maastricht, ses critères, ses déficits, son euro et l’Union européenne.

     Pour les travailleurs, les retraités et la jeunesse, il n’y a pas d’autre voie que se dresser sous toutes les formes contre la subordination à la « nécessaire réduction des déficits publics ».


Papandréou en Grèce,
           Zapatero en Espagne,
                      Berlusconi en Italie,
                             Sarkozy et Merkel  organisent tout pour « rassurer les marchés » : la classe ouvrière est confrontée à un « consensus droite-gauche » à tous les niveaux. Nous le répétons : il faut agir pour briser le consensus entre tous les partis institutionnels sur la "nécessaire réduction des déficits publics".

Pour contacter le POI en Loire Atlantique :

contact@poi44.fr



10 août 2011

 

 

LES TRAVAILLEURS ET LES PEUPLES N’ONT PAS À PAYER !

NON À LA DICTATURE DE LA RÉDUCTION DES DÉFICITS !

 

       Grèce, Portugal, Espagne, Italie, France... Partout, les gouvernements veulent imposer la réduction des dépenses publiques.

      Aux Etats-Unis, l’accord signé entre les démocrates et les républicains constitue une attaque sans précédent contre les travailleurs et la population laborieuse. Paul Krugman, prix Nobel d’économie, déclare : « Cet accord sur la dette aux Etats-Unis est une abjecte capitulation. »

     Capitulation devant qui ? Devant les « agences de notation » mises en place et financées par les banquiers, les spéculateurs, par l’impérialisme, pour imposer les privatisations, les réductions des dépenses publiques.

Le peuple américain n’accepte pas : pendant que les caméras, les médias avisés parlent constamment de la baisse par l’agence de notation Standard and Poor’s de la note des Etats-Unis, des militants syndicalistes et ouvriers de ce pays veulent organiser la riposte contre l’accord conclu entre les partis républicain et démocrate.

La direction de la première centrale syndicale des Etats-Unis, l’AFL-CIO, a été amenée à condamner les mesures de coupes sociales qui sont le cœur de cet accord. Les déclarations de dirigeants syndicaux se multiplient : « Comment les dirigeants et les adhérents de l’AFL-CIO et de Change to Win doivent-ils riposter ? Il y a une forme d’action qui peut produire des résultats positifs : qu’un jour déterminé, les millions de travailleurs syndiqués cessent le travail. »


Consensus droite-« gauche » au niveau international, européen,

pour tenter de sauver le système

     Pour sa part, le Parti ouvrier indépendant se prononce pour l’indépendance de classe. A l’initiative du POI, 50 000 travailleurs, jeunes, militants ont contresigné l’appel contre la dictature de la réduction de la dette, contre son inscription dans la Constitution, pour la défense des acquis sociaux et des services sociaux.

Le Parti ouvrier indépendant refuse que le peuple et les travailleurs soient sous le diktat de l’Union européenne, de la Banque centrale, du FMI, des « agences de notation ». Cette crise n’est pas la nôtre, nous n’avons rien à payer pour la régler.


L’internationalisme ouvrier se dressant contre la dictature du FMI et de l’Union européenne sera au cœur du meeting du 1er octobre, à Paris.

Des militants ouvriers de Grèce, d’Irlande, du Portugal, d’Espagne, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Roumanie et d’autres pays d’Europe y prendront la parole, pour dire d’une même voix : « A bas la dictature de la réduction des déficits publics, non à la dictature de la dette imposée par la “troïka” ! »

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